21 avril 2010

Recoupements et contradictions du Nouveau Testament

Il existe, en dehors des textes bibliques, des textes d’historiens non chrétiens qui mentionnent Jésus et la crucifixion. De plus, tous les détails historiques présents dans le Nouveau Testament (style littéraire, description de lieux, récits d’évènements guerriers ou politiques), et qui ont tout d’abord été remis en question par l’archéologie, ont fini par tous être confirmés par cette science.

Un exemple parmi tant d'autres : au même moment du récit, on lit dans un Évangile que Jésus entrait dans une ville, tandis que dans un autre Évangile, il est écrit qu’il en sort. Armé de bon sens, on a tout d’abord tout argué du fait qu’il était impossible d’entrer et de sortir d’une ville en même temps : on entre ou on sort, mais pas les deux.

L’archéologie moderne a permis de découvrir que les villes de l’époque, dont cette ville particulière était un exemple typique, différait de nos villes contemporaines en cela qu’elles possédaient plusieurs centre-ville, parfois séparés par des zones complètement inhabitées, et non construites. Ainsi Jésus pouvait sortir d’un centre-ville pour entrer dans un autre centre de la même ville.

Il en va de même pour de nombreux points, mais cela n'explique pas tout. Cependant, les différences réelles, irréconciliables, ne concernent jamais que des détails, et si on devait supprimer les quelques passages problématiques en question, la trame et le message du Nouveau Testament n'en pâtirait aucunement.

En outre, la présence de ces différences irréconciliables est l'apanage des histoires vraies : si les récites étaient parfaitement harmonisés, on soupçonnerait, et à raison, que les auteurs auraient "accordés leurs violons" avant d'écrire, mais ce n'est pas le cas.

Tout effort d’interprétation d’un texte ou d’un événement sans le replacer dans son contexte ne mènera qu’à une incompréhension de ce dernier.

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