1 juin 2012

Bouddha dans la Bible

On entend parfois dire que Jésus est reconnu comme un sage dans le Bouddhisme, mais sait-on que Bouddha était mentionné dans la Bible ?

Cependant, avant toute chose, une précision : en disant "Bouddha", je ne veux pas parler du fondateur du Bouddhisme, le prince Siddharta Gautama. Celui-là n'est clairement pas mentionné dans la Bible.

Le Bouddha, selon la doctrine bouddhiste, c'est celui qui est parvenu à l'état d'éveil, celui qui a tout compris de la condition humaine et de l'univers dans lequel nous vivons - c'est-à-dire que la souffrance résulte de nos propres fautes (notamment notre ignorance qui nous pousse à nous prendre pour des êtres individuels et personnels), et qu'elle s'articule selon le système du karma. Or il y a une personne qui prêche de message dans la Bible : Éliphaz.

Qui était Éliphaz ? C'était un ami du tristement célèbre Job, cet homme innocent sur qui tous les malheurs du monde s'abattent. Pourquoi ? Revenons au début de l'histoire. Job a foi en Dieu, il est heureux, il est riche et a une grande famille. Mais Satan accuse Job devant Dieu d'être un croyant "intéressé" : il serait un "bon" croyant uniquement parce qu'il est béni de Dieu. Alors Dieu montre à Satan que Job a foi en Dieu indépendamment de ses bénédictions : Job perd ses biens, sa famille, et sa santé, du jour au lendemain, et il continue d'avoir foi en Dieu malgré ses souffrances.

Ayant vu le sort atroce de son ami, Éliphaz vient pleurer avec lui, et cherche à le consoler. Mais Job est inconsolable. Il veut savoir : Pourquoi souffre-t-il ? Quel crime a-t-il commis ? Et là, Éliphaz entreprend de lui expliquer : il y a une chose qui s'appelle la rétribution, un système automatique et inévitable, qui rend le mal pour le mal et le bien pour le bien. Donc si Job souffre, c'est qu'il a dû le mériter, et rien ne peut soulager ses souffrances. Il n'a qu'à l'accepter.

Le fondateur du Bouddhisme, le prince Siddhartha Gautama, a tenu un discours similaire. Voici une anecdote qui le montre bien : son cousin Devadatta, par jalousie, cherche à le tuer, puis provoque un schisme parmi la première communauté bouddhiste, mais au final il regrette ses actes et cherche le pardon et la réconciliation avec Siddhartha. Ce dernier refuse : Devadatta a beau s'être repenti, il doit payer pour ses crimes. Siddhartha déclare ne rien pouvoir pour lui, et que même mille bouddha ne pourraient rien pour lui.

Pourtant dans la Bible, Dieu condamne le discours d'Éliphaz. Cet homme a cherché à expliquer, à justifier systématiquement la souffrance - alors qu'on ne peut pas le faire. Il a fait du principe de rétribution quelque chose d'absolu, d'implacable, d'impersonnel, alors que Dieu est personnel, relationnel, compatissant, et prêt à pardonner. Par comparaison, Jésus ira lui-même chercher Pierre, qui l'a abandonné et renié trois fois, et Paul, qui persécutait avec zèle les premiers chrétiens, pour leur pardonner et les établir comme disciples.

Là où mille bouddha auraient échoué, Jésus réussit. 

Contrairement à Bouddha, Jésus te cherche et t'invite, quel que soit ton parcours, il te pardonnera tes fautes si tu veux le suivre. Es-tu seulement prêt à le faire ?

1 commentaires:

Unknown a dit…

G envie de dire bouddha aussi pardonne et il a transformé un homme furieux qui lui a craché au visage en l'un de ses disciples donc Jésus n'est plus ni moins que bouddha