29 septembre 2010

Jésus-pas-Christ

Jésus n'est pas juste un philosophe, un homme éclairé qui proposait une éthique de vie physique et spirituelle « élevée ».

Jésus est Dieu, ou bien c'est un fou hypocrite qui ne mérite pas la moindre attention. Il n'y a pas de choix intermédiaire.

Cela, parce que Jésus ne prétend pas juste enseigner une éthique de vie, il prétend en être l'incarnation parfaite. Chacun des enseignement de Jésus est intimement lié à sa personnalité et à son caractère.

Autrement dit, les enseignements de Jésus sont égocentriques.

S'il n'est pas celui qu'il prétend être, alors en plus d'être incohérent, il pratique ce qu'il critique lui-même le plus : l'hypocrisie. Cela le rendrait sujet à son propre jugement. Et pour cela, il ne mériterait pas notre admiration, même pour ses beaux discours sur la justice et l'honnêteté.

26 septembre 2010

Liberté

Liberté, liberté ! - crient les gens. Liberté ! Comme s'ils savaient ce que c'est. Je n'ai que 23 ans, mais déjà je vois que la plupart des gens invoquent en vain ce nom – Liberté – alors que ce qu'ils veulent, c'est tout autre chose.

Il n'y a pas de liberté sans responsabilité.

Liberté de disposer de son corps, responsabilité d'en prendre soin. Liberté d'expression, responsabilité de s'exprimer avec respect. Liberté de croyances et de religion, responsabilité de ne pas chercher à les imposer aux autres. Liberté de la presse, responsabilité de fournir des informations fiables. Etc.

Seulement, si nous réclamons à corps et à cris de disposer de toutes nos libertés, nous sommes bien plus réticents à en disposer de manière responsable. Ce dont nous ne nous rendons pas compte, c'est que sans responsabilité, il n'y a pas de liberté. Il n'y a que l'esclavage, une soumission à nos moindres désirs.

Sans responsabilité, la liberté que nous réclamons n'est rien de plus qu'un droit à l'aliénation personnelle, un droit à dépendre de nos émotions. C'est agréable, tout comme il est agréable de se droguer.

24 septembre 2010

Jesus power : le jugement

Jésus est Dieu, celui qui a créé le monde avec de bonnes intentions, et qui l'a vu être perverti par l'homme. Il est celui qui est source de tout ce qui est beau, tout ce qui est bon, tout ce qui est juste. Et il a vécu parmi les hommes, qui défigurent sa création, pratiquent l'injustice, et recherchent le mal.

Jésus est celui qui est en droit de juger l'humanité pour ses méfaits, et qui le fera.

Pourtant, malgré ce droit légitime et assumé, Jésus passe son temps avec des voleurs et des prostituées, ceux-là mêmes qui seraient sujets à une punition divine, selon ses principes. Il passe son temps avec les parias de la société, il les nourrit et les traite avec amour. Il empêche même que la femme adultère soit lapidée.

Il commande à ses disciples de suivre son exemple et de ne pas juger ceux qui sont dans le pêché.

Jésus parle du pêché, et de l'Enfer, et de morale, et nous autres chrétiens faisons la même chose. Si vous nous demandez notre avis, nous n'allons pas mentir. Mais ça ne veut pas dire que nous jugions. Juger, c'est condamner la personne plutôt que le crime.

Nous condamnerons, comme la Bible, et comme Jésus, le pêché. Mais cela ne veut pas dire que nous condamnions la personne, que nous ne la traitions pas avec amour et respect. Nous ne sommes pas ce que nous faisons, même si ce que nous faisons révèle ce que nous sommes. Et nous pouvons haïr le mal perpétré par une personne tout en choisissant d'aimer cette personne. Car c'est ça, le pouvoir de Jésus.

22 septembre 2010

Jesus power : les miracles

Les miracles qu'a accompli Jésus selon la Bible ne sont pas rapportés uniquement pour nous impressionner. En fait, ils sont surtout là pour annoncer le pouvoir de Dieu. Mais pas n'importe quel type de pouvoir.

D'abord, de nombreux miracles de Jésus sont des attaques directes contre Satan. Quand Jésus exorcisait, il était face à face avec le Diable. Cela nous indique que le pouvoir de Dieu s'oppose au mal de manière directe.

Ensuite, ils annoncent aussi ce que sera la vie une fois que l'œuvre de Dieu sera accomplie, quand Jésus reviendra : guérison, délivrance du mal, harmonie avec la nature, résurrection des morts, et fin des limitations physiques. Le pouvoir de Dieu est un pouvoir de transformation physique et spirituelle, pour le mieux.

Qui-plus-est, ils témoignaient de son unité avec Dieu le père. Ce dernier a délégué à Jésus toute autorité sur terre, c'est par lui qu'il a créé l'univers et l'humanité, c'est par lui qu'il va les restaurer à leur état originel. Le pouvoir de Dieu est un pouvoir d'unité et de communauté.

Et puis, dans la Bible, les miracles dépendent de la foi des gens. Ainsi, Jésus n'impose pas son pouvoir sur le monde, mais il choisit de le réguler en fonction de ce que les gens sont prêts à accepter. Le pouvoir de Dieu est un pouvoir qui respecte la liberté de choix des hommes.

Enfin, il serait réducteur de limiter les miracles de Jésus aux événements dits surnaturels. Un miracle, c'est un signe. Jésus a démontré son autorité verbale, spirituelle, éthique, sociale, politique et personnelle, par des miracles. Le pouvoir de Dieu est un pouvoir qui fait autorité dans tous les domaines.

20 septembre 2010

Jesus power : Mathieu et Simon

Simon était surnommé « le Zélote ». Cela fait référence à un parti politico-religieux opposé à l'occupation Romaine de la Palestine, et qui finit par mener une révolte contre les romains dans le milieu des années 60 du premier siècle de notre ère. Autrement dit, c'était un membre de la Résistance juive, dont les actions étaient comparables à celle de la Résistance française lors de la Seconde Guerre Mondiale : sabotages, assassinats, attentats...

Mathieu quant à lui était un percepteur d'impôt. Cela signifie qu'il travaillait pour l'occupant romain dans sa société juive – comme un collaborateur en France lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Dans d'autres circonstances, Simon aurait tranché la gorge de Mathieu sans sourciller. Pourtant, tous deux furent appelés par Jésus à le suivre, et ils firent parti du même groupe d'apôtres, vivant ensemble pendant 3 ans, parcourant Israël et recevant l'enseignement et l'amour de Jésus. Et finalement, après la mort et la résurrection de ce dernier, Mathieu et Simon ont participé ensemble à la fondation et à l'expansion de l'Église chrétienne.

Le pouvoir de Jésus n'est pas simplement un pouvoir de réconciliation avec Dieu, c'est aussi un pouvoir de paix et de réconciliation entre les hommes, là où rien d'autre ne peut les réconcilier.

18 septembre 2010

Jesus power : groupies & ennemis

On peut remarquer deux choses en ce qui concerne Jésus, et qui sont des indices supplémentaires de sa supériorité par rapport à tous les autres leaders religieux de l'histoire.

1.Toutes les grandes religions cherchent à se l'approprier : c'est le 2ème plus grand prophète dans l'Islam, une incarnation de Bouddha dans le Bouddhisme, un avatar de Vishnu dans l'Hindouisme, un éclairé dans le Confucianisme et le Taoisme. Cela, parce que son pouvoir et son autorité spirituelle sont indéniables, alors tout le monde cherche à le caser dans sa religion pour la légitimer. Au contraire, Jésus ni la Bible ne réclament aucun des "grands sages" de l'Histoire.

2.Les groupes occultes en général ne s'opposent pas à Muhammad, à Vishnu, à Confucius, ou à Bouddha. Ils s'opposent à Jésus. C'est le culte de l'Antechrist. Cela, parce que le Diable, s'il existe, sait qui est son ennemi.

16 septembre 2010

Jesus power : le repas

Dans la société Juive du premier siècle de notre ère, les repas étaient des événements sociaux complexes qui servaient à établir et renforcer une communauté, et pas seulement à nourrir des gens.

Le repas avait 4 fonctions principales :

Créer une solidarité.

En mangeant avec son groupe, on matérialisait la différence entre ceux qui font partie du groupe et ceux qui n'en font pas partie. Les repas rappelaient aux individus envers qui ils devaient être loyaux.

Renforcer les distinctions.

Différences de hiérarchie, de statuts sociaux, et de sexes étaient mises en évidence notamment par les placements de table, les types de places (chaise, banc, tabouret ou par terre), et les activités (laver les pieds des autres).

Perpétuer les valeurs sociales.

Au cours du repas, certains rituels étaient réalisés : purifications, prières, symboles... et certains repas festifs étaient plus qu'autre chose l'occasion d'observer les règles religieuses (Sabbat, jeûne, célébrations).

Asseoir sa réputation.

Organiser un banquet, faire un discours, cela servait à impressionner par ses richesses tout en démontrant sa bienveillance pour les invités. Les invités pouvaient à leur tour faire preuve de déférence et divertir leur hôte avec leur esprit ou leur sagesse.


Mais Jésus brise toutes ces conventions. Il redéfinit la notion de groupe en invitant à sa table des gens qui ne font partie d'aucun des groupes sociaux auxquels il appartient. Il défie l'exclusivisme de la jet-set religieuse en frayant avec les parias de la société. Il refuse de faire passer les traditions de purification, de jeûne et du Sabbat avant les gens. Enfin, même invité par des notables, il se comporte à la fois en hôte et en invité, et met en évidence leur mauvais ordre de priorités.

Jésus a utilisé le repas non seulement pour contester le système socio-religieux dans lequel il se trouvait, mais aussi pour initier une reconstruction sociale. Il ne s'est pas contenté de critiquer l'ordre établi, il en a proposé un nouveau.

C'est là notre appel. Nous aussi devons utiliser les éléments socio-culturels à notre disposition pour en faire un exemple du message politiquement incorrect de Jésus. Quelles sont les constructions sociales que notre génération utilise, et comment pouvons-nous en renverser les conventions, afin de reconfigurer l'ordre des choses selon la volonté de Dieu ?

14 septembre 2010

La Construction Sexuelle

Certains choses ont toujours été et seront toujours érotiques, quelle que soit la culture. Cependant, comme le chien de Pavlov, nous nous entraînons à associer certaines choses à l'érotisme, et dans cette mesure, nous construisons notre sexualité.

Par exemple, les seins nus ne sont pas considérés érotiques en Afrique, ainsi que dans certaines îles du Pacifique. Nous sommes entraînés, dans notre culture occidentale, à considérer ça érotique. Tout comme nous nous conditionnons, en regardant du porno par exemple, à associer certaines images à l'état d'excitation sexuelle et à la libération d'endorphines dans notre système, au moment suprême.

Nous construisons en partie notre sexualité, et ça commence par l'érotisme. Pire encore, ce contrôle conscient de notre capacité à nous droguer de substances chimiques naturelles nous rend dépendants : il s'agit de dépendance au porno, à la masturbation, aux aventures d'un soir, etc.

Or la pornographie (et je ne restreint pas l'usage du terme aux films X mais aussi à de nombreuses scènes de films, livres, et chansons qui se veulent « réalistes ») est un business soumis à la pression de l'innovation et de la surenchère. Autrement dit, la « libération sexuelle » dans les media entraine et conditionne toutes formes de pratiques sexuelles dans la population.

C'est la pansexualité, tout est sexe et le sexe est tout. Il n'y a plus de limites, considérées répressives, à l'expression sexuelle. Tout comme pour les postulats de base de la postmodernité, ce concept de la sexualité ne vient pas de vous, ce n'est pas votre idée, votre ressenti naturel : c'est une construction sociale, et vous n'avez probablement pas eu conscience de vous construire sous cette influence. Il est important de réfléchir sérieusement avant de tout accepter du dogme socio-médiatique.

Nous ne sommes qu'humains, après tout, et à force d'être entourés de messages qui associent érotisme et sexualité à des concepts tels que l'infidélité, les pratiques sadomasochistes, et autres, nous finissons par y trouver goût et même à en devenir dépendants – il est difficile de faire sans. On finit par trouver "fades" ceux qui ne sont pas prêts à parcourir tout l'éventail des expériences sexuelles.

S'étonne-t-on, alors, de trouver les relations de couple de plus en plus difficiles et instables ? On rejette l'idée entière de l'amour juste parce que c'est difficile à trouver et à pratiquer, mais au final c'est aussi notre faute, et c'est aussi notre responsabilité.

11 septembre 2010

Les Évangiles Gnostiques

J'ai déjà présenté ici le Gnosticisme, je vais maintenant aborder l'influence des sectes gnostiques sur le mouvement chrétien dans les premiers siècles après Jésus-Christ.

Le Da Vinci Code, vous connaissez, j'imagine ? Dan Brown se veut un historien objectif, mais en fait c'est un gnostique, et il fonde sa théorie du complot sur quelques évangiles gnostiques qui n'ont pas grand-chose à voir avec Jésus.

Une petite introduction. La Bible est composée de deux parties : L'Ancien Testament (avant Jésus), et le Nouveau Testament (pendant et après Jésus). Le Nouveau Testament est composé de 4 biographies de Jésus (aussi appelés Évangiles), ainsi que d'autres textes historiques, épistolaires et autres.

Jésus est mort en l'an 33 de notre ère. Quasiment tous les textes du Nouveau Testament, et notamment les 4 évangiles bibliques, ont été écrits avant l'année 70, soit à une époque où les gens qui avaient vécu les événements étaient encore vivants.

Puis, dans la seconde moitié du second siècle de notre ère ont commencé à apparaître des évangiles gnostiques. Notamment l'évangile de Thomas, de Pierre, de Marie... et l'évangile de Judas. Thomas, Pierre, Marie et Judas étaient des gens qui avaient connu Jésus personnellement, mais ils n'ont jamais écrit ces évangiles. Ils étaient morts depuis longtemps à l'époque où ces derniers sont apparus.

On comprend facilement que les noms attribués à ces évangiles n'étaient qu'une manière de fabriquer une légitimité à ces derniers. Mais au-delà de ça, les évangiles gnostiques s'inspiraient des 4 évangiles originels, en modifiant et ajoutant des enseignements correspondant à la spiritualité gnostique.

Les premiers chrétiens étaient parfaitement conscients de l'existence et du contenu de ces soi-disant évangiles qui circulaient, et c'est pourquoi ils ont rédigé et fait circuler d'autres écrits pour critiquer ces évangiles gnostiques. Par la suite, devant la prolifération de la littérature gnostique, la liste des textes biblique fut officialisée – mais elle a toujours inclus les mêmes textes depuis le début.

Seulement, si on a retrouvé les écrits chrétiens, on a plus de mal à retrouver les écrits gnostiques originels. Bien que les écrits chrétiens en traitent et les citent, à chaque fois qu'on en retrouve un nouveau, on en fait toute une histoire, avant de se rendre compte que les écrits chrétiens étaient fiables dans leur compte-rendu des écrits gnostiques.

Malgré tout, et notamment depuis le succès du Da Vinci Code, beaucoup de gens sont d'opinion que ces évangiles gnostiques sont historiquement fiables. Parce que la théorie du complot, les scandales qui impliquent l'Église Catholique, et toute critique du christianisme en général sont bien plus vendeurs pour notre génération que la vérité historique. C'est ce que nous voulons entendre, alors pourquoi aller chercher plus loin ?

8 septembre 2010

Le Gnosticisme

Savez-vous ce qu'est le gnosticisme ? Non ? Pourtant, vous devriez. Parce que comme pour la postmodernité, c'est très certainement une vision du monde qui influence largement la vôtre.

En premier lieu, c'est une spiritualité qui voit la vérité sous forme de connaissance (la Gnose).

Historiquement, cette connaissance était principalement dissimulée derrière des symboles, et l'on y accédait en apprenant à déchiffrer ces symboles par des rites d'initiation.

Aujourd'hui, il s'agit plus spécifiquement de la connaissance de soi, ou de vérité intérieure, personnelle, que l'on doit rechercher par méditation et expériences mystiques.

Les religions orientales, la Franc-Maçonnerie, la Kabbale, le Soufisme, et les Églises Émergentes sont exemples de spiritualités gnostiques modernes.

Comme tout bon Monisme, le gnosticisme prétend que le divin est une force impersonnelle présente en toutes choses, et notamment en nous, et c'est pourquoi nous devons chercher à nous reconnecter à ce Grand Tout par une introspection spirituelle.

Alors, et maintenant, ça vous dit quelque chose?

5 septembre 2010

La Now Generation

Nous sommes la Now Generation : nous voulons tout, tout de suite. En tous cas, c'est ce que nous dit la télévision. Alors ça doit être vrai.

C'est fou ce besoin qu'ont les annonceurs publicitaires de nous dire qui nous sommes. Comme si nous ne le savions pas. Nous sommes... nous sommes... euh.

Le savons-nous ?

Qui es-tu ? Je ne te demande pas ton prénom. Je ne te demande pas ta profession. Je ne te demande pas ton âge, ton sexe, où tu habites. Je te demande qui tu es.

Peux-tu seulement répondre ?

...

Je suis un être humain, le couronnement de la création.

Je suis un être humain, à l'image de Dieu.

Je suis un être humain, rebelle contre Dieu.

Je suis disciple de Jésus, fils adoptif de Dieu.

2 septembre 2010

Un miracle sinon rien

Ma première prière à Dieu, à l'époque où je ne croyais pas encore en lui, était la suivante :

Dieu, si tu existes, et que tu veux que je croies en toi, il va falloir que tu te manifestes par un miracle. Si tu es vraiment Dieu, tu sais que je ne me convertirai qu'avec un miracle dont je ne pourrai pas douter, et tu sais aussi quel genre de miracle ce serait. Alors j'attends.

J'ai prié pendant deux mois. Je ne pouvais pas me mettre à croire en Dieu avant d'être sûr qu'il existe, parce que je ne voulais pas vivre un mensonge.

Le miracle est arrivé, mais ce n'est pas celui que j'imaginais. J'en suis arrivé au point où je me suis dit « Après tout, je ne peux pas me mettre à croire en Dieu juste parce que j'ai passé 8 mois de ma vie au milieu de chrétiens qui ont vraiment la foi... ce n'est pas un milieu objectif, et il faudrait que j'étudie plus sérieusement les 5 grandes religions – au moins – avant de faire un choix, si je dois en faire un ».

Et puis, soudain, quelque chose en moi a changé. Une révélation, en quelques sortes. D'une part, dans un moment de lucidité, je me suis rendu compte que je savais parfaitement que je n'étudierais jamais les 5 grandes religions sérieusement. D'autre part, je me suis rendu compte que ce que vivaient les chrétiens qui m'entouraient était quelque chose qui m'attirait, et qu'après tout, je n'avais pas grand-chose à perdre à me convertir. Je n'allais pas devenir instantanément stupide, et je serais toujours capable de me rendre compte si ce que je vivais était un mensonge ou pas. Et au pire, j'arrêterais de croire en Dieu.

Alors, c'était un miracle en soi. Mais d'autres signes sont venus confirmer que ce n'était pas un mensonge. D'abord, j'ai eu une vision. Ensuite, progressivement, ma vie a changé, parce que j'ai changé. En même temps, j'ai étudié sérieusement la Bible pour vérifier sa fiabilité historique, et ça a encore renforcé ma foi. J'ai aussi commencé à réfléchir à tout un tas de sujets, et j'en ai toujours conclu que la Bible disait vrai sur la nature humaine, et sur la réalité des choses. Les promesses de la Bible se sont réalisées dans ma vie, et sa description de Dieu correspondait à mon expérience personnelle de Dieu. J'ai eu quelques autres visions, et vécu beaucoup (trop) de coïncidences, même pour un sceptique comme moi.

Tout ça pour dire que si tu attends un miracle pour te convertir, ça risque fortement de ne pas arriver. Tout du moins pas comme tu t'y attends. Bien sûr, certaines personnes seront témoins d'un miracles, et se convertiront. Mais si tu as demandé et que ça n'est pas arrivé, il me semble clair que le problème n'est pas le miracle, mais le type de relation que tu envisages avec Dieu.

Et puis, le problème, c'est probablement aussi que tu n'es pas prêt à changer. Pas prêt à prendre un risque qui finalement est bien mineur, parce qu'au pire, personne ne va te forcer à continuer à croire si tu te rends compte que c'est un mensonge.