25 novembre 2011

Face à Dieu

C'est l'histoire d'un homme qui veut hériter de son père, alors il cherche à le tuer.

Mais son père s'en rend compte, et il fait intervenir la police. Son fils est arrêté, jugé coupable, emprisonné.

En prison, il est abusé, verbalement, mentalement, physiquement. Il commence à avoir des troubles psychologiques et cherche à s'en sortir en devenant comme ses tortionnaires.

Son père lui envoie des lettres régulièrement, parce qu'il l'aime malgré tout. Parfois le fils y répond, et parfois non. Son père lui dit qu'il va le faire sortir bientôt, que même si son fils mérite d'être puni pour sa tentative de meurtre, il est son fils et il veut que son fils vive.

La seule condition, c'est que son fils reconnaisse son crime, regrette ses actes, et veuille changer de vie: alors son père l'accueillera de nouveau comme son fils, et lui mettra à disposition tous les moyens disponibles pour qu'il puisse effectivement changer de vie.

Envoyé par le père, son frère aîné, qui est avocat, vient dans la prison, et ils commencent à travailler sur son dossier judiciaire. Ils se voient régulièrement, pour passer bientôt devant un juge.

Le jour du jugement, au tribunal, le frère aîné dit au fils qu'il doit plaider coupable. Le fils est surpris : il devait sortir de prison, et on lui demande d'en remettre une couche ! Et si tout ça n'avait été qu'une manœuvre pour le faire rester en prison encore plus longtemps ? Mais il choisit de faire confiance à son frère, et à son père.

Alors il plaide coupable. Et là, il se rend compte que le juge, c'est son père. Mais ce qui l'étonne le plus, c'est ce qui se passe après. Son père lui dit : "Tu es coupable, et tu mérites ta punition". A ce moment-là, son frère prend la parole, invoquant l'échange gratuit, un article très particulier de la loi du père : "Alors je prendrai sa place, et il sera libéré, parce qu'il m'a fait confiance". Le père accepte.

Trois ans plus tard, le fils aîné est libéré pour bonne conduite, et il rejoint le domaine familial.

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C'est l'histoire d'un homme... et cet homme, c'est toi, et cet homme, c'est moi.

Voilà, le message de Jésus, c'est ça. On a commis un crime, on a essayé de se débarrasser de Dieu, et il nous a condamné pour ce crime. Notre crime, c'est ce qu'on appelle le pêché. Les conséquences, c'est qu'on vit comme dans une sorte de prison: on n'arrive plus à s'empêcher de faire du mal. On souffre, mais on fait aussi souffrir les autres, et on est bien démunis devant ce problème. C'en est devenu une maladie dont on ne peut plus se débarrasser.

Et Jésus, c'est notre avocat. Il vient nous chercher dans notre prison, et il propose de payer pour nos fautes, nous demandant juste de lui faire confiance, et de plaider coupable, parce qu'au jour du jugement, si on ne s'en est pas remis à lui, alors on restera définitivement bloqué en prison, coupable et malade - pour toujours.

18 novembre 2011

La guerre contre Dieu

Dans mon dernier article, je parlais de la guerre entre les hommes et Dieu.

Mais quelle guerre ?

Une guerre, c'est des blessés, des morts, des ruines et de la misère, des vols et des viols, de la souffrance, de l'égoïsme et de la jalousie, des massacres et des mensonges, des abus et des maladies, de la méchanceté, bref, tout ce qui est mal.

Ce mal, on le voit dans le monde, dans notre pays, au sein de notre famille... et même en nous.

Avez-vous déjà reçu des blessures physiques ?

Avez-vous déjà reçu des blessures émotionnelles ?

Avez-vous déjà blessé quelqu'un ?

Ne sommes-nous pas bourreaux et victimes ?

Avant de pointer le doigt sur les autres, balayons devant notre porte. Nous ne sommes pas parfaits, loin de là... et comment réagissons-nous à ce problème du mal, concrètement ? Est-ce que nous ignorons le problème en espérant qu'il disparaîtra, ou que quelqu'un d'autre se chargera de résoudre la situation ? Est-ce que nous suons sang et eau pour "faire le bien" par ailleurs, comme si ça compensait ?

Nous sommes en guerre entre nous, et contre nous-mêmes, comment imaginer que nous puissions être en paix avec Dieu ?

Ce que dit Jésus, c'est que tout ça, c'est le résultat d'une guerre contre Dieu initiée par les hommes, et qui continue de faire rage encore aujourd'hui.

"Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse".
- Jésus-Christ (Évangile de Matthieu, chapitre 12, verset 30).

Dans quel camp êtes-vous ?

11 novembre 2011

Jour de Guerre

J'entendais à la radio, ce matin, qu'en ce 11 novembre on se remémorait toutes les guerres. Il me semblait pourtant que c'était le souvenir de l'Armistice de 1918 qui était célébré...

Quel est le message que nous transmet ce jour férié ?

Une occasion de grasse matinée ? De sortie entre amis ? D'un long week-end en famille ?

Jour de Guerre ? Jour de Paix ?

Et aux origines ? Dès 1920 on cherche à se remémorer les soldats tombés au combat : on choisira d'inhumer un soldat anonyme  parmi les morts de la bataille de Verdun, sous l'Arc de Triomphe, élevé un siècle plus tôt en mémoire de la victoire d'Austerlitz.

Verdun, bataille ô combien meurtrière, immonde conséquence de la volonté impérialiste des Allemands.

Austerlitz, qui ne peut envier à Verdun que son ampleur, reflète la même perversité du côté Français.

Peut-être qu'au final c'est bien le jour pour se remémorer toutes les guerres, tant il semble que la paix est absente du cœur de l'homme.

On peut bien montrer du doigt les gouvernements, les terroristes, les délinquants, les voisins, bref, les autres - qui peut dire qu'il est un homme ou une femme de paix ?

L'humain est en guerre contre son prochain, et contre lui-même, parce qu'il est en guerre contre Dieu - or c'est en Dieu qu'il peut trouver la paix. Avec toute l'histoire de l'humanité, les guerres passées et celles qui continuent de faire rage, quel autre espoir que Jésus ?

Quel autre espoir qu'un homme, un Dieu, qui meurt pour sauver ses ennemis ?