22 septembre 2009

La religion est un attrappe-couillon

« C’est trop facile de dire aux gens que les souffrances qu’ils endurent seront récompensées après leur mort. »

Combien de fois ai-je entendu ça de la part d’athées ?

Combien de fois moi-même, au temps où j’étais athée, j’ai posé la question ?

Difficile à dire. Par contre, ce qui est facile à dire, c’est d’où nous vient cette idée que la religion cherche à faire patienter les miséreux en leur promettant une belle carotte. Il suffit de regarder autour de soi : l’homme cherche à profiter de son prochain. Or qui pratique la religion ? L’homme.

Quelle que soit la religion, on trouve de nombreux exemples qui découlent directement de l’avidité, de l’égoïsme, de l’orgueil, de l’arrogance de l’homme. Faut-il blâmer la religion ? Il faut blâmer l’homme, c’est sûr, mais la religion n’est-elle pas censée, en théorie, rendre l’homme meilleur ? Et sinon, quel intérêt ?

C’est ça la vraie question.

J’aimerais y répondre. La religion est censée rendre l’homme meilleur. Les religions qui ont cette prétention d’épanouir l’homme pour le rendre sage demandent une vie isolée faite de discipline personnelle extrême. Il est clair que ce n’est pas fait pour tout le monde. En fait, je dirais même qu’il est clair que ce n’est pas fait pour nous. Alors, la religion rend-elle en effet l’homme meilleur? Non.

Mais dans ce cas, quel intérêt ? Aucun, en fait.

Et c’est pour ça que je suis contre la religion. La religion, ses rituels, ses règles, ses pratiques, tout ça ressemble fortement, en fait, à de la superstition. Or la superstition, loin de libérer les gens, renforce leurs psychoses en jouant leur jeu de la carotte et du bâton. Faites ceci, et Dieu vous aimera, ou alors vous serez épanouis, plus heureux. Si vous ne le faites pas, Dieu ne vous aimera plus, etc.

Si un quelconque Dieu existe, et qu’il est au-dessus de nous, alors il ne rentre sûrement pas dans cette logique très humaine. S’il est au-dessus, alors il a forcément mieux à offrir que quelque chose qu’on devrait mériter, et qui par conséquence ne serait pas accessible à tout le monde.

Non, de ce point de vue-là je pense que cet homme illustre qui s’est longtemps battu contre la religion avait raison. Il disait que les religieux étaient des hypocrites, qui se prenaient pour des saints alors qu’ils étaient pires que les rebuts de la société qu’ils regardaient de haut.

Cet homme, lui, a passé une bonne partie de sa vie à soigner les pauvres. Il côtoyait les putes, les clodos, et même les contrôleurs fiscaux. Il avait le cœur sur la main et prenait toujours du temps pour les enfants, pour les gens dans le besoin, même si souvent ces derniers ne lui montraient aucune gratitude. Il avait fait le choix de donner sa vie à une cause. Cette cause, c’était Dieu.

Il s’agit de Jésus Christ. Et c’est de lui que je parle quand je parle de Dieu, c’est de lui que je parle quand je parle de christianisme. Oubliez la religion. Je vous parle de connaître Jésus, qui a donné l’exemple, et qui a promis de nous aider à devenir comme lui, en nous changeant de l’intérieur.

Le christianisme, ce n’est pas une religion. C’est une relation, avec le Christ.

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