10 février 2010

Evolutionnisme et Athéisme (2)

Ceci est un compte-rendu d'une conférence donnée par le Réseau Scientifique Évangélique, et n'a pas encore fait l'objet d'une analyse plus approfondie de ma part.

Voici quelques arguments souvent invoqués par les athées pour justifier leur athéisme par l'évolutionnisme, et une réponse à ces arguments :

- Les imperfections de la nature invalident l'hypothèse d'un Dieu créateur.

Sous quel prétexte ? En gros ce que la personne vous dit, c'est "Si j'étais Dieu, et que j'avais créé la terre, j'aurais tout créé parfaitement dès le départ". C'est de l'anthropomorphisme : on projette sa propre personnalité, sa propre humanité, sur Dieu. D'autant que le "mode bricolage" de l'Évolution est merveilleusement efficace, les évolutionnistes le disent eux-même. Le système ne serait pas parfait parce qu'il crée de la "perte", du "gaspillage"... pour qui ? Pour Dieu ? Cela n'a aucun sens.

- Selon la Bible, la création a été achevée, mais l'évolution montre que les choses sont encore en mouvement.

En fait, si on replace les choses dans leur contexte, on comprend que la création a été "achevée" dans le sens où c'était enfin un environnement stable au sein duquel l'humanité pouvait se développer. Une sorte d'équilibre dynamique.

- L'Évolution est cruelle, c'est la loi du plus adapté. Un "Dieu d'amour" n'utiliserait pas cette méthode.

L'évolution marche selon une course à l'armement, ce qui cause évidemment de la souffrance. Mais la souffrance fait partie de la vie, la mort aussi. Mais parler de bien et de mal pour les animaux entre eux, c'est une projection anthropomorphique de l'humain sur l'animal - du sentimentalisme. Les animaux tuent pour se nourrir et survivre, c'est la nature.

On cite souvent l'exemple du chat qui joue avec sa proie. Mais c'est un animal, il n'inflige pas la souffrance à dessein, il ne s'en rend même pas compte. D'ailleurs les animaux n'ont pas de conscience de soi (sinon ils pourraient se suicider, autrement que par instinct), il n'y a personne pour dire "je" dans la souffrance d'un animal.

Comprenez-moi bien, on doit traiter les animaux humainement, mais parce qu'on est humain. Parce que nos actions sont conscientes, pas uniquement soumises à l'instinct. Si les animaux se massacrent entre eux, il n'y a pas de question de bien ou de mal. Seulement, l'homme n'est pas juste un animal, alors ses actions peuvent être bonnes ou mauvaises.

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