Rien de tel qu'un début de semaine pour en finir avec les faux raisonnements !
Aujourd'hui, nous verrons l'amalgame ciblé, que les anglais appellent le "Texas sharpshooter", et qui consiste à voir un lien entre des faits ou des données quand il n'y en a pas.
Mais pour mieux comprendre comment on peut se tromper de cette manière, voici à quoi fait référence l'appellation anglaise : il s'agit d'une blague dans laquelle un Texan aurait tiré sur le mur d'une grange pour ensuite peindre des cercles concentriques rouges et blancs autour du trou, comme une cible, et faire croire qu'il avait mis dans le mille.
Un exemple évident, et absurde, est celui du mouchoir anti-girafe. C'est comme un mouchoir normal, sauf qu'il éloigne les girafes. Et depuis que j'en ai mis un chez moi, en Sologne, je n'ai pas vu une seule girafe ! C'est bougrement efficace.
Plus sérieusement (ou presque), on peut par exemple utiliser une méthode (un algorithme, des mots-clefs, etc.) pour montrer que la Bible, le Coran, ou les œuvres de William Shakespeare contiennent un code secret qui révèle... la date de la fin du monde ? la localisation du tombeau de Jésus ? les chiffres du Loto ? Peu importe, mais en tous cas, personne ne s'en est rendu compte jusqu'ici, alors ça vaut le coup d'écrire un livre là-dessus (voire de créer un mouvement). Seulement, cette méthode ne marche pas pour tous les passages, et on évitera bien sûr de considérer les passages qui ne rentrent pas dans le système.
En pratique, ça donne par exemple les soubassements de la théologie du mouvement David et Jonathan, dont les meneurs cherchent des éléments en faveur de l'homosexualité dans la Bible. En plus de contextualiser à tort et à outrance les passages bibliques qui parlent de l'homosexualité et d’interpréter des silences, ils prétendent détecter des codes et des symboles homosexuels dans les textes bibliques, comme dans les vieux films hollywoodiens (notamment dans les westerns). De là, ils trouvent ce qu'ils veulent trouver dans le texte biblique, et déduisent que le roi David et son beau-frère Jonathan étaient un couple d'homosexuels, et donc, que l'homosexualité est acceptable devant Dieu.
Aujourd'hui, nous verrons l'amalgame ciblé, que les anglais appellent le "Texas sharpshooter", et qui consiste à voir un lien entre des faits ou des données quand il n'y en a pas.
Mais pour mieux comprendre comment on peut se tromper de cette manière, voici à quoi fait référence l'appellation anglaise : il s'agit d'une blague dans laquelle un Texan aurait tiré sur le mur d'une grange pour ensuite peindre des cercles concentriques rouges et blancs autour du trou, comme une cible, et faire croire qu'il avait mis dans le mille.
Un exemple évident, et absurde, est celui du mouchoir anti-girafe. C'est comme un mouchoir normal, sauf qu'il éloigne les girafes. Et depuis que j'en ai mis un chez moi, en Sologne, je n'ai pas vu une seule girafe ! C'est bougrement efficace.
Plus sérieusement (ou presque), on peut par exemple utiliser une méthode (un algorithme, des mots-clefs, etc.) pour montrer que la Bible, le Coran, ou les œuvres de William Shakespeare contiennent un code secret qui révèle... la date de la fin du monde ? la localisation du tombeau de Jésus ? les chiffres du Loto ? Peu importe, mais en tous cas, personne ne s'en est rendu compte jusqu'ici, alors ça vaut le coup d'écrire un livre là-dessus (voire de créer un mouvement). Seulement, cette méthode ne marche pas pour tous les passages, et on évitera bien sûr de considérer les passages qui ne rentrent pas dans le système.
En pratique, ça donne par exemple les soubassements de la théologie du mouvement David et Jonathan, dont les meneurs cherchent des éléments en faveur de l'homosexualité dans la Bible. En plus de contextualiser à tort et à outrance les passages bibliques qui parlent de l'homosexualité et d’interpréter des silences, ils prétendent détecter des codes et des symboles homosexuels dans les textes bibliques, comme dans les vieux films hollywoodiens (notamment dans les westerns). De là, ils trouvent ce qu'ils veulent trouver dans le texte biblique, et déduisent que le roi David et son beau-frère Jonathan étaient un couple d'homosexuels, et donc, que l'homosexualité est acceptable devant Dieu.
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