D'un lundi à l'autre, on gagne, on perd : c'est la vie ! Autant perdre des choses sans valeur, et en gagner qui nous enrichissent. C'est pourquoi aujourd'hui je te propose de perdre un faux raisonnement : le purisme.
Ce faux raisonnement fait prétexter qu'une idée ou une pratique est impure afin de rejeter une critique pertinente ou dissimuler une faiblesse dans l'argumentation.
L'expression caractéristique de ce faux raisonnement, c'est "pas un vrai" :
A - Les chrétiens sont hypocrites.
B - Mais non, les gens qui sont hypocrites ne sont pas de vrais chrétiens.
On redéfinit le "vrai" et "bon" exemple à partir de l'exception, pour esquiver automatiquement le contre-argument présenté. Autrement dit, si l'exemple est sujet à une quelconque critique, alors ce n'est pas un bon exemple.
Attention, ici il faut se méfier de la méthode (redéfinir pour exclure la critique), mais pas de la fin (arriver à une définition juste). On peut remettre en question la définition des termes, en fait, tout bon débat commence par une définition claire des termes. Le dialogue précédent pourrait donc donner ceci :
A - Les chrétiens sont hypocrites.
B - C'est quoi, un chrétien ?
A - Ben, c'est quelqu'un qui croit en Dieu, et tout.
B - Et quelqu'un qui croit en Dieu - le même Dieu qui a donné les 10 commandements, et qui jugera la terre entière - quelqu'un qui croit en ce Dieu, serait hypocrite sans problème ?
A - Ben, non. Mais c'est incohérent, c'est ça que je veux dire.
B - Ah, ok. Je suis d'accord avec toi. Ils sont incohérents. En même temps, tout le monde est incohérent : mes parents, nos profs, nos collègues, ça m'arrive de l'être, et toi aussi. C'est un effet de ce qu'on appelle le péché, dans la Bible. Être chrétien ne rend pas instantanément cohérent, mais ça implique de reconnaître et de lutter tous les jours contre notre tendance naturelle à l'incohérence. Et pour ça on a besoin de quelqu'un qui ne l'est pas. Ce quelqu'un, c'est Jésus, et c'est pour ça que je suis chrétien.
Ce faux raisonnement fait prétexter qu'une idée ou une pratique est impure afin de rejeter une critique pertinente ou dissimuler une faiblesse dans l'argumentation.
L'expression caractéristique de ce faux raisonnement, c'est "pas un vrai" :
A - Les chrétiens sont hypocrites.
B - Mais non, les gens qui sont hypocrites ne sont pas de vrais chrétiens.
On redéfinit le "vrai" et "bon" exemple à partir de l'exception, pour esquiver automatiquement le contre-argument présenté. Autrement dit, si l'exemple est sujet à une quelconque critique, alors ce n'est pas un bon exemple.
Attention, ici il faut se méfier de la méthode (redéfinir pour exclure la critique), mais pas de la fin (arriver à une définition juste). On peut remettre en question la définition des termes, en fait, tout bon débat commence par une définition claire des termes. Le dialogue précédent pourrait donc donner ceci :
A - Les chrétiens sont hypocrites.
B - C'est quoi, un chrétien ?
A - Ben, c'est quelqu'un qui croit en Dieu, et tout.
B - Et quelqu'un qui croit en Dieu - le même Dieu qui a donné les 10 commandements, et qui jugera la terre entière - quelqu'un qui croit en ce Dieu, serait hypocrite sans problème ?
A - Ben, non. Mais c'est incohérent, c'est ça que je veux dire.
B - Ah, ok. Je suis d'accord avec toi. Ils sont incohérents. En même temps, tout le monde est incohérent : mes parents, nos profs, nos collègues, ça m'arrive de l'être, et toi aussi. C'est un effet de ce qu'on appelle le péché, dans la Bible. Être chrétien ne rend pas instantanément cohérent, mais ça implique de reconnaître et de lutter tous les jours contre notre tendance naturelle à l'incohérence. Et pour ça on a besoin de quelqu'un qui ne l'est pas. Ce quelqu'un, c'est Jésus, et c'est pour ça que je suis chrétien.
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