Comme chaque lundi, tordons le cou aux faux raisonnements qui parasitent notre esprit. Aujourd'hui, nous parlerons de l'incrédulité personnelle.
On se trompe en concluant que quelque chose est faux simplement parce qu'on a du mal à le croire ou à le comprendre.
Ce faux raisonnement repose sur la supposition que la vérité est toujours simple. Or, il est évident que ce n'est pas le cas. Bien sûr, ceux qui utilisent cet argument sont conscient de l'incohérence de cette position, et ils ne diront pas que la vérité est forcément simple, mais plutôt que parmi plusieurs explications, la plus simple doit être la bonne.
D'un côté, ils n'auraient pas tout-à-fait tort. Dans les cas d'enquêtes, les scénarios les plus évidents sont, la plupart du temps, les bons (autrement dit, on voit par expérience que le premier suspect qui nous vient à l'esprit est très probablement le coupable). De la même manière, c'est un principe de base de la science : quand on doit choisir parmi plusieurs explications possibles, on choisit par défaut la plus simple.
D'un autre côté, ces deux exemples reposent sur autre chose que la simplicité naturelle des choses :
- dans le premier cas, cela montre que les logiques qui poussent au crime ne sont pas des plus complexes (et là il s'agit spécifiquement de la simplicité de pensée de l'être humain, qui est justement en cause dans ce faux raisonnement);
- dans le deuxième cas c'est une démarche méthodologique pour s'assurer de la vérité des éléments de la théorie par leur caractère nécessaire. Par définition, on peut douter de l'implication d'un élément non-nécessaire, mais pas de celle d'un élément nécessaire.
Voici le bon raisonnement : l'explication la plus simple n'est pas forcément la bonne, et si je ne comprends pas quelque chose, ça ne veut pas dire que ce n'est pas vrai, valide, ou que ça n'existe pas. Cependant, par expérience et par méthodologie, on peut privilégier la plus simple a priori.
On se trompe en concluant que quelque chose est faux simplement parce qu'on a du mal à le croire ou à le comprendre.
Ce faux raisonnement repose sur la supposition que la vérité est toujours simple. Or, il est évident que ce n'est pas le cas. Bien sûr, ceux qui utilisent cet argument sont conscient de l'incohérence de cette position, et ils ne diront pas que la vérité est forcément simple, mais plutôt que parmi plusieurs explications, la plus simple doit être la bonne.
D'un côté, ils n'auraient pas tout-à-fait tort. Dans les cas d'enquêtes, les scénarios les plus évidents sont, la plupart du temps, les bons (autrement dit, on voit par expérience que le premier suspect qui nous vient à l'esprit est très probablement le coupable). De la même manière, c'est un principe de base de la science : quand on doit choisir parmi plusieurs explications possibles, on choisit par défaut la plus simple.
D'un autre côté, ces deux exemples reposent sur autre chose que la simplicité naturelle des choses :
- dans le premier cas, cela montre que les logiques qui poussent au crime ne sont pas des plus complexes (et là il s'agit spécifiquement de la simplicité de pensée de l'être humain, qui est justement en cause dans ce faux raisonnement);
- dans le deuxième cas c'est une démarche méthodologique pour s'assurer de la vérité des éléments de la théorie par leur caractère nécessaire. Par définition, on peut douter de l'implication d'un élément non-nécessaire, mais pas de celle d'un élément nécessaire.
Voici le bon raisonnement : l'explication la plus simple n'est pas forcément la bonne, et si je ne comprends pas quelque chose, ça ne veut pas dire que ce n'est pas vrai, valide, ou que ça n'existe pas. Cependant, par expérience et par méthodologie, on peut privilégier la plus simple a priori.
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