25 octobre 2009

L'agnosticisme n'est pas la meilleure position

Il existe un argument souvent cité en faveur de l'agnosticisme : Puisqu'il n'y a pas de preuve de l'existence ou de l'inexistence de Dieu, alors la seule réponse logique est de dire qu'on ne sait pas si Dieu existe ou non.

Tout d'abord, j'aimerais préciser que dire qu'on ne sait pas, ce n'est pas de l'agnosticisme. En fait, l'agnosticisme affirme qu'on ne peut pas savoir si Dieu existe ou pas, puisqu'il n'y a aucune preuve.

Il n'existe pas de mot pour désigner les gens qui ne savent pas, ou qui ne sont pas sûr. Pourquoi ? Parce que, d'une certaine manière, personne ne sait. Il n'y a que des gens qui croient.

Mais revenons-en à la logique de l'argument. Si en effet il n'y a aucune preuve, alors il est vrai qu'on ne peut pas savoir. Mais je ne pense pas qu'il n'y ait aucune preuve. On peut considérer la fiabilité historique du Nouveau Testament : elle a moins été remise en cause par les historiens que par les théologiens eux-mêmes. C'est dire. Mais cela demande un investissement particulier, qui n'est pas très attrayant pour les non-croyants.

D'une manière plus général, étant donné l'univers dans lequel nous vivons (et je ne parle pas ici de créationnisme ni d'intelligent design), il me semble logique de croire non seulement en l'existence d'un Dieu, mais en l'existence d'un Dieu au sens de la Bible. Un Dieu unique et un Dieu personnel (c'est-à-dire conscient, moral, libre, aimant, et sensé). Mais c'est un raisonnement assez complexe, alors j'y reviendrai dans un futur article.

Finalement, il ne reste qu'une preuve de l'existence de Dieu en dehors de la Bible et de l'état de l'Univers : le changement qu'Il a créé dans ma vie. Dieu transforme les gens qui croient en lui et lui remettent leur vie. Bien sûr, c'est principalement une preuve pour la personne convertie, seule capable de savoir si elle est réellement transformée ou non; si c'est un mensonge, une manipulation, ou une vraie repentance.

Ainsi, pour les gens qui doutent, je dirais que la réaction la plus logique serait de tenter le coup. Après tout, la conversion n'est pas nécessairement un point de non-retour : à moins que vous n'ayez pas confiance en votre capacité à discerner le vrai du faux (auquel cas vous seriez bien embêtés de justifier un quelconque choix que vous faites), vous vous rendrez bien compte si c'est vrai ou pas. Qu'avez-vous à perdre ?

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