En France, et en Occident de manière générale, on a un problème : on apprend à penser presque exclusivement de manière mécanique. Et du coup, quand on essaye de déterminer la cause d'une situation, on se retrouve devant tout un tas de contradictions apparentes, parce qu'on ne sait pas démêler les différents types de causes.
Par exemple, prenons François Hollande. Pourquoi est-il Président de la République Française ? Parce que les Français ont voté pour lui. Mais aussi parce qu'il a fait les démarches nécessaires pour être élu. Et parce qu'il le voulait. Et parce qu'il répondait aux exigences légales du poste. Et parce que la France est une république. Etc.
Alors, si le fait que François Hollande soit devenu Président est l'effet, quelle en est la cause ?
En fait, c'est une question incomplète. Il y a plusieurs types de causes, et il faut préciser. Sinon, on se retrouve avec des réponses tout aussi incomplètes. De la même manière, on a du mal à expliquer comment la liberté de l'homme et la souveraineté de Dieu fonctionnent sans s'opposer, alors qu'en fait c'est une question de causes.
Tout d'abord, une distinction entre cause première et causes secondes. Puisqu'on ne peut pas remonter à l'infini de cause en cause, il faut bien qu'il y en ait une qui soit à l'origine, et qui ne soit pas causée - la cause absolue, primordiale. La cause première, c'est celle qui est à l'origine de toutes les autres, qui sont donc des causes secondes. Dans le christianisme, la cause première, c'est le Dieu trinitaire.
Ensuite, on peut distinguer au moins 7 catégories de causes secondes, et pour simplifier je vais donner un exemple : Pourquoi Dieu sauve-t-il les humains ?
1. Cause efficace : parce qu'il l'a voulu.
2. Cause privative : parce que les humains n'auraient pas pu se sauver eux-mêmes.
3. Cause matérielle : parce qu'il s'est incarné en Jésus.
4. Cause formelle : parce qu'il a prêché l’Évangile.
5. Cause impulsive : pour libérer les humains de leur misère.
6. Cause finale : pour la gloire de Dieu.
7. Cause méritoire : parce qu'il est mort pour ça.
Ensuite il existe 3 classifications supplémentaires des causes, qui peuvent se superposer aux causes vues précédemment :
1. Cause libre ou cause accidentelle : autrement dit, cause intentionnelle ou cause non-intentionnelle. C'est ce qui fait la différence par exemple pour les médicaments entre un effet recherché et un effet secondaire.
2. Cause parente ou cause indirecte : Une cause parente est une cause directe : taper dans un ballon est la cause parente du mouvement du ballon. Mais si une cause entraine un effet qui à son tour devient la cause d'un deuxième effet, c'en est la cause indirecte. Par exemple, si le ballon renverse un pot de fleur qui se casse, taper dans le ballon est la cause indirecte du pot cassé - la cause directe, c'est la chute.
3. Cause propre : c'est le principe du cercle vicieux - une fois qu'un certain effet est produit, il devient la cause d'un effet similaire. Par exemple : quand on mange trop, notre estomac tend à s'étirer, et à force il grandit, ce qui fait qu'on aura encore faim même si on mange en quantité suffisante, parce qu'on n'aura pas rempli tout notre estomac. Ainsi, plus on mange, plus on a faim, et donc plus on mange.
Ainsi, on peut conjuguer plusieurs causes, humaines et divines, pour mieux comprendre des choses comme la liberté humaine, la souveraineté de Dieu, l'élection, la prédestination, l'alliance entre Dieu et l'humanité, etc. Je vous laisse faire l'effort de réflexion par vous-mêmes pour ces paradoxes maintenant plus accessibles...
Par exemple, prenons François Hollande. Pourquoi est-il Président de la République Française ? Parce que les Français ont voté pour lui. Mais aussi parce qu'il a fait les démarches nécessaires pour être élu. Et parce qu'il le voulait. Et parce qu'il répondait aux exigences légales du poste. Et parce que la France est une république. Etc.
Alors, si le fait que François Hollande soit devenu Président est l'effet, quelle en est la cause ?
En fait, c'est une question incomplète. Il y a plusieurs types de causes, et il faut préciser. Sinon, on se retrouve avec des réponses tout aussi incomplètes. De la même manière, on a du mal à expliquer comment la liberté de l'homme et la souveraineté de Dieu fonctionnent sans s'opposer, alors qu'en fait c'est une question de causes.
Tout d'abord, une distinction entre cause première et causes secondes. Puisqu'on ne peut pas remonter à l'infini de cause en cause, il faut bien qu'il y en ait une qui soit à l'origine, et qui ne soit pas causée - la cause absolue, primordiale. La cause première, c'est celle qui est à l'origine de toutes les autres, qui sont donc des causes secondes. Dans le christianisme, la cause première, c'est le Dieu trinitaire.
Ensuite, on peut distinguer au moins 7 catégories de causes secondes, et pour simplifier je vais donner un exemple : Pourquoi Dieu sauve-t-il les humains ?
1. Cause efficace : parce qu'il l'a voulu.
2. Cause privative : parce que les humains n'auraient pas pu se sauver eux-mêmes.
3. Cause matérielle : parce qu'il s'est incarné en Jésus.
4. Cause formelle : parce qu'il a prêché l’Évangile.
5. Cause impulsive : pour libérer les humains de leur misère.
6. Cause finale : pour la gloire de Dieu.
7. Cause méritoire : parce qu'il est mort pour ça.
Ensuite il existe 3 classifications supplémentaires des causes, qui peuvent se superposer aux causes vues précédemment :
1. Cause libre ou cause accidentelle : autrement dit, cause intentionnelle ou cause non-intentionnelle. C'est ce qui fait la différence par exemple pour les médicaments entre un effet recherché et un effet secondaire.
2. Cause parente ou cause indirecte : Une cause parente est une cause directe : taper dans un ballon est la cause parente du mouvement du ballon. Mais si une cause entraine un effet qui à son tour devient la cause d'un deuxième effet, c'en est la cause indirecte. Par exemple, si le ballon renverse un pot de fleur qui se casse, taper dans le ballon est la cause indirecte du pot cassé - la cause directe, c'est la chute.
3. Cause propre : c'est le principe du cercle vicieux - une fois qu'un certain effet est produit, il devient la cause d'un effet similaire. Par exemple : quand on mange trop, notre estomac tend à s'étirer, et à force il grandit, ce qui fait qu'on aura encore faim même si on mange en quantité suffisante, parce qu'on n'aura pas rempli tout notre estomac. Ainsi, plus on mange, plus on a faim, et donc plus on mange.
Ainsi, on peut conjuguer plusieurs causes, humaines et divines, pour mieux comprendre des choses comme la liberté humaine, la souveraineté de Dieu, l'élection, la prédestination, l'alliance entre Dieu et l'humanité, etc. Je vous laisse faire l'effort de réflexion par vous-mêmes pour ces paradoxes maintenant plus accessibles...
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