En on continue avec les "faux raisonnements" du lundi.
Il s'agit de poser une question qui repose sur une certaine supposition. Or cette supposition fait qu'on ne peut y répondre sans se faire des ennemis, on a l'air coupable si on n'y répond pas.
Elle est souvent alliée à la technique rhétorique de la question directe, qui prend la forme suivante : "Est-ce que, oui ou non, ...", pour forcer l'adversaire soit à prendre une position tranchée, soit à avoir l'air d'éviter la question.
Ex : Est-ce que, oui ou non, les riches doivent payer pour les pauvres ?
Répondre oui, c'est être pour une société d'assistanat; répondre non, c'est être insensible et borné.
La question est vague, et sous-entend une opposition entre riche et pauvre (bien sûr sans définir les termes ou le cadre de la question). Chacun verra dans la réponse le bien ou le mal qu'il veut y voir (la question sous-entend généralement le mal), et généralisera à partir de là pour se faire une idée de l'éthique de la personne.
Le mieux, c'est une manœuvre d'esquive offensive : refuser la question, soit en la déplaçant ("La vraie question, c'est..."), soit en s'offusquant ("Comment osez-vous me poser une question pareille ?"). En tous cas, la manœuvre d'esquive défensive est à éviter parce qu'elle aura l'air de langue de bois : "C'est une question qui mérite d'être étudiée en temps voulu...".
Il s'agit de poser une question qui repose sur une certaine supposition. Or cette supposition fait qu'on ne peut y répondre sans se faire des ennemis, on a l'air coupable si on n'y répond pas.
Elle est souvent alliée à la technique rhétorique de la question directe, qui prend la forme suivante : "Est-ce que, oui ou non, ...", pour forcer l'adversaire soit à prendre une position tranchée, soit à avoir l'air d'éviter la question.
Ex : Est-ce que, oui ou non, les riches doivent payer pour les pauvres ?
Répondre oui, c'est être pour une société d'assistanat; répondre non, c'est être insensible et borné.
La question est vague, et sous-entend une opposition entre riche et pauvre (bien sûr sans définir les termes ou le cadre de la question). Chacun verra dans la réponse le bien ou le mal qu'il veut y voir (la question sous-entend généralement le mal), et généralisera à partir de là pour se faire une idée de l'éthique de la personne.
Le mieux, c'est une manœuvre d'esquive offensive : refuser la question, soit en la déplaçant ("La vraie question, c'est..."), soit en s'offusquant ("Comment osez-vous me poser une question pareille ?"). En tous cas, la manœuvre d'esquive défensive est à éviter parce qu'elle aura l'air de langue de bois : "C'est une question qui mérite d'être étudiée en temps voulu...".
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