2 décembre 2011

La vérité sur Noël

Noël ? On en a passé un il n'y a pas longtemps. Mais l'histoire qui a inspiré la fête, vous la connaissez ? Joseph et Marie, l'ange Gabriel, l'âne et le bœuf, les 3 Rois mages... ça vous rappelle surement quelque chose. Pourtant, la moitié de ces éléments sont des ajouts de la tradition, au cours des siècles.

Intéressons-nous à ce que disent vraiment les textes. Mais d'abord 3 remarques :

1. Noël viendrait du Latin et voudrait dire "naissance".

2. On ne sait pas quel jour est né Jésus. Le 25 décembre a été proclamé jour de sa naissance en 325 par le Pape Jules 1er, pour faire concurrence aux fêtes païennes du solstice d'Hiver. Cependant, comme vous le verrez plus bas, vu que la nuit où Jésus est né des bergers surveillaient leurs troupeaux dehors, et étant donné la météo de cette région montagneuse en Hiver, il est peu probable que Jésus soit né à cette période.

3. Noël tel qu'on le conçoit n'est pas vraiment biblique. D'abord, avant l'an 325, aucun apôtre ni aucun disciple de Jésus n'a jamais fêté sa naissance. Ensuite, si la célébration de Dieu dans la Bible est effectivement liée à la joie et à la générosité, l'échange des cadeaux relève en fait d'une tradition païenne puisqu'il clôturait les Saturnales (festival romain, du 17 au 24 décembre). En outre, comme vous le verrez à la fin de cet article, l'épisode des mages qui offrent des cadeaux à Jésus n'est pas forcément un exemple à suivre. Quant à la version moderne, en rouge et blanc d'un Père Noël bedonnant, ce sont les Américains, et notamment la marque Coca-Cola qui en sont les auteurs (un petit historique?). En réalité, Saint-Nicolas était évêque de Myre (en Turquie), et on lui on attribue toutes sortes de miracles (repris de légendes européennes).

La suite vendredi prochain !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Très intéressant !

Jonathan Pierce a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Hé oui !

Beaucoup aujourd'hui fête noël comme si c'était une fête chrétienne (dans le sens biblique du terme). Comme tu l'as si bien souligné : "aucun apôtre ni aucun disciple de Jésus n'a jamais fêté sa naissance". Beaucoup encore se font défenseur de noël lorsqu'ils voient que sont mis en avant des choses qui ne glorifient pas Dieu (comme si défendre noël revenait à défendre l’Évangile de Christ).

Comme la plupart des pratiques non bibliques, le principe pour forcer les gens à fêter noël est de toucher leur cœur : il faut rattacher à la fête un sentimentalisme profond et voilà que le monde est gagné (gare alors à ceux qui ne suivent pas ou qui s'élèvent contre ! Ces "anormaux" !).

Oui, oui, j'ai bien écrit "forcer". Oh, que personne ne s'inquiète : il ne s'agit pas là d'un forçage à caractère dictatorial. C'est bien plus subtil : il eut suffit que cette fête soit intégrée à la culture du pays, fasse partie de l'identité du peuple, qu'on y accole la notion de cadeaux échangés, qu'on la dédie aux enfants... pour la rendre "obligatoire". Ceux donc qui n'y adhèrent pas (comme du temps où elle n'existait pas) sont alors considérés comme des immondes, dépourvus d'amour, d'affection, comme s'ils étaient contre, par exemple, le fait d'offrir des cadeaux aux moins aux enfants ! Parce qu'attention : si tu ne suis pas le cours de ce monde, tu es considérés comme arriéré, traditionaliste, pharisiens (ça, c'est un des qualificatifs préférés par ceux qui ne suivent plus la saine Doctrine sinon leurs propres désirs contre ceux qui la suive de tout cœur).

Enfin, il ne s'agit pas là de s'éterniser à décrire le fait que noël n'est pas une fête à mêler à l’Évangile comme si c'était un commandement de Dieu, mais plutôt d'amener tout enfants de Dieu à la réflexion dans le but d'avancer sur le Chemin de la sanctification en Jésus Christ.

D'ailleurs, je ne vous laisserez plus qu'avec quelques questions.

La naissance de Jésus ne devrait-elle pas être l'occasion de nous réjouir tous les jours ?

La fixation d'une date précise n'est-elle pas plutôt à l'avantage du commerce ?

Pourquoi, si l'on veut fêter la naissance de Jésus dans une ambiance spéciale (car la Bible n'est pas contre ça), choisit-on de le faire spécifiquement le 25 décembre de chaque année ?

Et enfin, même si Jésus n'aurait jamais connu la mort sur la croix et la résurrection s'Il n'avait auparavant connu la naissance, n'a-t-Il pas plutôt considéré d'une extrême importance de célébrer sa mort plutôt que sa naissance ?...