Il y a trois éléments à considérer quand on réfléchit :
1. Notre manière de penser.
2. Sur quoi repose notre manière de penser.
3. Sur quoi repose notre point de départ.
Ces éléments font appel à trois principes : la logique, l'autorité, et la vérité.
Prenons l'exemple du raisonnement logique le plus connu, exprimé de la manière la plus brute :
Tous les hommes sont mortels.
Socrate est un homme.
Socrate est mortel.
Ce qu'on lit généralement, c'est :
Tous les hommes sont mortels,
Or Socrate est un homme,
Donc Socrate est mortel.
Mais c'est aller trop vite. Car si tous les hommes ne sont pas mortels, alors on ne peut plus en déduire que Socrate est forcément mortel. Autrement dit, si la première proposition est fausse, ou la deuxième d'ailleurs, le raisonnement reste valide en théorie, mais il n'est plus bon. On devrait donc lire :
Si tous les hommes sont mortels
Et que Socrate est un homme,
Alors Socrate est mortel.
Est-ce que je ne suis pas en train de couper les cheveux en quatre ? Et où est-ce que je veux en venir avec tout ça ? Tout simplement à ce que j'ai dit au début : au-delà du principe de logique (la manière de penser, la forme du raisonnement), il faut s'intéresser aux principes d'autorité et de vérité pour prétendre suivre un bon raisonnement.
La vérité : c'est ce qui fonde tout bon raisonnement. Il ne suffit pas de vouloir penser de manière logique, parce que la logique ne se justifie pas elle-même. La logique est un moyen parmi d'autres pour arriver à la connaissance, et pour la communiquer. Mais elle n'est que ça, un moyen, un outil, une machine sans âme ni humeur, qui ne produit ce qu'on attend d'elle que si on y injecte ce dont elle a besoin. Et elle a besoin de vérité pour donner de la vérité. Mais où trouver ce carburant nécessaire à la machine logique ?
L'autorité : c'est la source de vérité. Ce qu'elle dit fait autorité - ce n'est pas le fait que nous croyons que c'est une source de vérité qui fait autorité, mais nous croyons tous que ce que nous reconnaissons comme source de vérité fait autorité (la nuance est importante). Que l'on soit d'accord avec ou non (et il ne s'agit pas de goûts personnels ou de préférences), nous sommes contraints de nous y soumettre. Que chacun évalue la sienne, mais que l'on ne s'y trompe pas : la logique, la raison, la science, etc., sont des outils, et non des sources ! Ils ne peuvent pas faire autorité, ils ne font que confirmer ou infirmer l'autorité d'une supposée vérité.
Ainsi la question à se poser quand on prétend raisonner de manière logique, ce n'est pas seulement de savoir si son raisonnement est valide, mais s'il est vrai, et d'où vient cette vérité.
1. Notre manière de penser.
2. Sur quoi repose notre manière de penser.
3. Sur quoi repose notre point de départ.
Ces éléments font appel à trois principes : la logique, l'autorité, et la vérité.
Prenons l'exemple du raisonnement logique le plus connu, exprimé de la manière la plus brute :
Tous les hommes sont mortels.
Socrate est un homme.
Socrate est mortel.
Ce qu'on lit généralement, c'est :
Tous les hommes sont mortels,
Or Socrate est un homme,
Donc Socrate est mortel.
Mais c'est aller trop vite. Car si tous les hommes ne sont pas mortels, alors on ne peut plus en déduire que Socrate est forcément mortel. Autrement dit, si la première proposition est fausse, ou la deuxième d'ailleurs, le raisonnement reste valide en théorie, mais il n'est plus bon. On devrait donc lire :
Si tous les hommes sont mortels
Et que Socrate est un homme,
Alors Socrate est mortel.
Est-ce que je ne suis pas en train de couper les cheveux en quatre ? Et où est-ce que je veux en venir avec tout ça ? Tout simplement à ce que j'ai dit au début : au-delà du principe de logique (la manière de penser, la forme du raisonnement), il faut s'intéresser aux principes d'autorité et de vérité pour prétendre suivre un bon raisonnement.
La vérité : c'est ce qui fonde tout bon raisonnement. Il ne suffit pas de vouloir penser de manière logique, parce que la logique ne se justifie pas elle-même. La logique est un moyen parmi d'autres pour arriver à la connaissance, et pour la communiquer. Mais elle n'est que ça, un moyen, un outil, une machine sans âme ni humeur, qui ne produit ce qu'on attend d'elle que si on y injecte ce dont elle a besoin. Et elle a besoin de vérité pour donner de la vérité. Mais où trouver ce carburant nécessaire à la machine logique ?
L'autorité : c'est la source de vérité. Ce qu'elle dit fait autorité - ce n'est pas le fait que nous croyons que c'est une source de vérité qui fait autorité, mais nous croyons tous que ce que nous reconnaissons comme source de vérité fait autorité (la nuance est importante). Que l'on soit d'accord avec ou non (et il ne s'agit pas de goûts personnels ou de préférences), nous sommes contraints de nous y soumettre. Que chacun évalue la sienne, mais que l'on ne s'y trompe pas : la logique, la raison, la science, etc., sont des outils, et non des sources ! Ils ne peuvent pas faire autorité, ils ne font que confirmer ou infirmer l'autorité d'une supposée vérité.
Ainsi la question à se poser quand on prétend raisonner de manière logique, ce n'est pas seulement de savoir si son raisonnement est valide, mais s'il est vrai, et d'où vient cette vérité.
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