Les citations du lundi dans cette série sur la République se passeront souvent de commentaires, néanmoins tu en retrouveras parfois quelques extraits dans mes articles du vendredi, ainsi qu'un peu plus de contexte historique. Sur ce, bonne lecture !
- Préambule de la Constitution, 1946, complétant la DDHC de 1789.
"La guerre qui vient de finir a bouleversé de fond en comble les conditions de l'existence et de la puissance de la France. Combien même, en 1940, avaient pu croire à notre effondrement ! (...)
- Charles De Gaulle, 1947, Discours de Strasbourg.
"Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a en moi d'affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle.
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"Le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République."
- Préambule de la Constitution, 1946, complétant la DDHC de 1789.
"La guerre qui vient de finir a bouleversé de fond en comble les conditions de l'existence et de la puissance de la France. Combien même, en 1940, avaient pu croire à notre effondrement ! (...)
C'est alors que la France libre prit en main tous les pouvoirs, autrement dit tous les devoirs. C'est alors qu'elle assuma la responsabilité de conduire la France jusqu'au salut, la charge de maintenir intacts son intégrité, son indépendance et ses droits, la mission de reporter au combat ses armées de terre, de mer et de l'air et de les diriger jusqu'à la complète victoire, l'engagement de lui rendre sa souveraineté sur elle-même, c'est-à-dire la République. (...)
Il est donc arrivé que nous avons vu se remettre debout notre pays gisant sous l'oppression et que les résultats ont correspondu aux buts fixés et aux promesses faites, c'est-à-dire : la victoire remportée, la liberté reconquise, la souveraineté du peuple intégralement rétablie. (...)
Si nous n'étions pas le peuple français, nous pourrions reculer devant la tâche et nous asseoir au bord de la route en nous livrant au Destin. Mais nous sommes le peuple français ! (...) La République, que nous avons fait sortir du tombeau où l'avait d'abord ensevelie le désespoir national, la République que nous avons rêvée tandis que nous luttions pour elle, la République dont il faut qu'elle se confonde maintenant avec notre rénovation, sera l'efficience, la concorde et la liberté."
- Charles De Gaulle, 1947, Discours de Strasbourg.
"Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison. Ce qu'il y a en moi d'affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle.
J'ai
d'instinct l'impression que la Providence l'a créée pour des succès
achevés ou des malheurs exemplaires. S'il advient que la médiocrité
marque, pourtant, ses faits et gestes, j'en éprouve la sensation
d'une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au
génie de la patrie.
Mais
aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France
n'est réellement elle-même qu'au premier rang : que seules de
vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de
dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays tel
qu'il est, parmi les autres, tels qu'ils sont, doit, sous peine de
danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la
France ne peut être la France sans grandeur."
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Charles
De Gaulle,
1954, Mémoires de Guerre, tome 1.
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