Il y a diverses manières de voir les choses. On peut s'imaginer que le mal, la souffrance, est une chose extérieure, mystérieuse, et qu'un jour on arrivera à être suffisamment sage ou instruit pour la résoudre. C'est une vision qui nous arrange, parce qu'elle nous innocente, et nous déresponsabilise largement.
Mais il est clair que nous faisons partie du problème – que nous le voulions ou non. Autrement dit, nous ne sommes pas parfaits. Et ça, c'est parce que le mal nous affecte, et tout comme nous y sommes exposés, nous en causons. Nous mentons, trichons, trahissons, tuons, trompons, maltraitons, insultons, violons, manipulons, volons, nous faisons la guerre et réduisons en esclavage, entre autres.
Nous faisons aussi quelques bonnes choses. Mais ça n'excuse pas le mal que nous faisons. Alors, nous ne sommes pas parfaits. Mais pourquoi ? Pourquoi, connaissant le mal et la souffrance, continuons-nous à en infliger autour de nous ? Pourquoi ne pouvons-nous pas être parfaits ?
La réponse des religions, c'est que nous ne pouvons pas être parfaits parce que nous ne sommes pas suffisamment élevés spirituellement, pas suffisamment proches de la divinité. Et pour s'élever, il faut faire tout un tas de choses, suivre tout un tas de règles, accomplir de bonnes œuvres (définies par les autorités religieuses) afin de s'attirer les bonnes grâces de la divinité, ou du destin, et de mériter par soi-même la libération de cette condition humaine.
Comme vous pouvez le voir, c'est horriblement élitiste, et en plus ça crée automatiquement un sens de supériorité entre « ceux qui pratiquent les bonnes choses » et les autres. Sens de supériorité qui finit en séparation entre les deux. Séparation dont résulte, par antagonisme, une caricaturisation des « infidèles », et ça finit en oppression passive ou active de ces derniers, occasionnant souvent des violences.
La réponse qu'apporte la Bible, c'est que nous ne pouvons pas être parfaits parce que nous sommes séparés de la source de perfection, à savoir, Dieu. Le moyen d'être restauré de cet état d'imperfection, cette maladie génétique qui nous afflige, et qui afflige le monde, c'est de se réconcilier avec Dieu.
Et pour parer à tous sens de supériorité, cette réconciliation est entièrement l'œuvre de Dieu, par Jésus. Ainsi il ne s'agit pas d'une règle qui dit qu'on doit être humble, mais c'est l'acceptation du rôle absolu de Dieu dans notre Salut qui nous rend humble automatiquement. C'est la confiance en un Dieu qui est venu servir ceux qui le méprisaient, aimer ceux qui le haïssaient, mourir pour ceux qui le rejetaient, qui rend humble - et non pas meilleur qu'un autre.
30 août 2010
27 août 2010
C'est quoi le Salut ?
Toutes les religions prétendent offrir le « Salut ». Mais ça veut dire quoi ? Il y a une notion assez claire d'être sauvé, mais de quoi, pourquoi, et comment ?
La notion de Salut est liée à l'une des questions fondamentales des humains : Pourquoi le mal / la souffrance ? Le monde est plein de souffrance, et nous voulons savoir comment y échapper – ou tout du moins pourquoi nous devrions le supporter.
Alors, cela nous informe déjà sur une chose : pour une raison inconnue, l'homme dans la souffrance se sent comme un poisson hors de l'eau. Outre les considérations évolutionnistes, qui proposent d'expliquer comment la souffrance fonctionne voire comment elle est apparue, rien n'explique pourquoi la souffrance existe.
Pourquoi ce qui est mauvais pour nous fait-il nécessairement appel à une sensation désagréable ? La souffrance ne pourrait-elle pas être simplement une information dont nous aurions la sagesse de tenir compte ? Nous sommes « configurés » ainsi, et le monde aussi, mais nous ne savons pas pourquoi.
Quoi qu'il en soit, nous cherchons à résoudre cette situation, et nous espérons arriver à sortir de cette configuration, de cette condition. Et c'est précisément ça, le Salut : sortir de notre condition d'imperfection.
Dans la Bible, le mot pour « sauver » est le même que « guérir ». Ainsi le Salut, selon la Bible, est une guérison, une guérison de nos blessures et du mal qui s'est insinué en nous, et dont nous n'arrivons pas à nous soigner.
La notion de Salut est liée à l'une des questions fondamentales des humains : Pourquoi le mal / la souffrance ? Le monde est plein de souffrance, et nous voulons savoir comment y échapper – ou tout du moins pourquoi nous devrions le supporter.
Alors, cela nous informe déjà sur une chose : pour une raison inconnue, l'homme dans la souffrance se sent comme un poisson hors de l'eau. Outre les considérations évolutionnistes, qui proposent d'expliquer comment la souffrance fonctionne voire comment elle est apparue, rien n'explique pourquoi la souffrance existe.
Pourquoi ce qui est mauvais pour nous fait-il nécessairement appel à une sensation désagréable ? La souffrance ne pourrait-elle pas être simplement une information dont nous aurions la sagesse de tenir compte ? Nous sommes « configurés » ainsi, et le monde aussi, mais nous ne savons pas pourquoi.
Quoi qu'il en soit, nous cherchons à résoudre cette situation, et nous espérons arriver à sortir de cette configuration, de cette condition. Et c'est précisément ça, le Salut : sortir de notre condition d'imperfection.
Dans la Bible, le mot pour « sauver » est le même que « guérir ». Ainsi le Salut, selon la Bible, est une guérison, une guérison de nos blessures et du mal qui s'est insinué en nous, et dont nous n'arrivons pas à nous soigner.
23 août 2010
Une foi sans pareille
Regardez ce qui, dans le christianisme, est différent de toutes les religions, non pas pour créer des divisions, mais parce que c'est précisément ça qui va vous permettre de devenir des agents de paix et de réconciliation dans la monde.
Et ce qui est différent, c'est l'origine, le but et la méthode du salut que nous offre Jésus.
L'origine, c'est Dieu qui vit et meurt parmi nous, alors que dans toute autre religion, c'est un homme qui enseigne.
Le but, c'est de restaurer la chair, et ce monde, à leur état originel; là où toutes les religions présentent comme objectif du salut la libération (fuite) de la chair et du monde physique (que ce soit par la réincarnation en passant par différents états de conscience ou par des pratiques rituelles strictes pour aller au Paradis).
Enfin, la méthode, c'est la grâce : c'est Dieu qui aime et se sacrifie pour nous; alors que toutes les religions nous disent qu'il faut que les humains aiment et fassent des sacrifices pour gagner l'amour de Dieu.
Et ce sont ces trois choses uniques, ces trois points de doctrines différents des religions, qui nous protègeront des méfaits de la religion.
Il n'y a pas d'autre foi qui nous dise que d'autres personnes qui ne partagent pas les mêmes croyances seront meilleures que nous. Il n'y a pas d'autre foi qui offre un espoir pour ce monde ici et tout de suite, sans devoir attendre une récompense ou une punition après la mort. Il n'y a pas d'autre foi dans l'histoire du monde qui réunisse autant d'ethnies, de classes sociales, d'orientations sexuelles, et d'opinions politiques diverses.
Comment est-ce qu'une foi aussi exclusive que la foi chrétienne peut réussir à être un mouvement aussi inclusif ? Tout simplement parce que Jésus est Dieu, mort sur la croix, aimant des gens qui ne l'aimaient pas, servant des gens qui le méprisaient, mort pour des gens qui le haïssaient, et que lorsque les gens ont accueilli dans leur cœur ce message, ils ne pouvaient plus se croire supérieurs, ils ne pouvaient plus être autre chose qu'humbles.
Malheureusement, les hommes ont vite fait de dévier vers une religion qu'ils ont labellisé « christianisme », mais ce n'est pas de ça que je vous parle. Je vous parle de la foi en Jésus Christ.
Et ce qui est différent, c'est l'origine, le but et la méthode du salut que nous offre Jésus.
L'origine, c'est Dieu qui vit et meurt parmi nous, alors que dans toute autre religion, c'est un homme qui enseigne.
Le but, c'est de restaurer la chair, et ce monde, à leur état originel; là où toutes les religions présentent comme objectif du salut la libération (fuite) de la chair et du monde physique (que ce soit par la réincarnation en passant par différents états de conscience ou par des pratiques rituelles strictes pour aller au Paradis).
Enfin, la méthode, c'est la grâce : c'est Dieu qui aime et se sacrifie pour nous; alors que toutes les religions nous disent qu'il faut que les humains aiment et fassent des sacrifices pour gagner l'amour de Dieu.
Et ce sont ces trois choses uniques, ces trois points de doctrines différents des religions, qui nous protègeront des méfaits de la religion.
Il n'y a pas d'autre foi qui nous dise que d'autres personnes qui ne partagent pas les mêmes croyances seront meilleures que nous. Il n'y a pas d'autre foi qui offre un espoir pour ce monde ici et tout de suite, sans devoir attendre une récompense ou une punition après la mort. Il n'y a pas d'autre foi dans l'histoire du monde qui réunisse autant d'ethnies, de classes sociales, d'orientations sexuelles, et d'opinions politiques diverses.
Comment est-ce qu'une foi aussi exclusive que la foi chrétienne peut réussir à être un mouvement aussi inclusif ? Tout simplement parce que Jésus est Dieu, mort sur la croix, aimant des gens qui ne l'aimaient pas, servant des gens qui le méprisaient, mort pour des gens qui le haïssaient, et que lorsque les gens ont accueilli dans leur cœur ce message, ils ne pouvaient plus se croire supérieurs, ils ne pouvaient plus être autre chose qu'humbles.
Malheureusement, les hommes ont vite fait de dévier vers une religion qu'ils ont labellisé « christianisme », mais ce n'est pas de ça que je vous parle. Je vous parle de la foi en Jésus Christ.
20 août 2010
Interpréter la Bible
Comment interpréter la Bible de manière littérale ? Après tout, elle est pleine d'événements étranges.
D'une part, nous ne faisons que respecter l'intention des auteurs bibliques. Luc par exemple commence son récit de la vie de Jésus ainsi : "Plusieurs personnes ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont passés parmi nous,d'après les rapports de ceux qui en ont été les témoins oculaires depuis le début et qui sont devenus des serviteurs de la Parole de Dieu. J'ai donc décidé à mon tour de m'informer soigneusement sur tout ce qui est arrivé depuis le commencement, et de te l'exposer par écrit de manière suivie, très honorable Théophile; ainsi, tu pourras reconnaître l'entière véracité des enseignements que tu as reçus."
Luc était historien et on peut être sûr qu'il croyait que tous ces événements s'étaient produits littéralement. Qu'ils soient arrivés ou non n'est pas en cause ici, mais si la question vous intéresse vous pouvez jeter un œil sur ces trois articles : 1, 2, et 3.
Cela vaut pour une large part des textes, on détermine l'intention de l'auteur en fonction du genre littéraire, et des indications de l'auteur lui-même. Certains textes restent plus énigmatiques, comme l'Ecclésiaste par exemple : est-ce une pièce de théâtre ? Une histoire ? Ou autre ? Difficile de savoir avec certitude.
D'autre part, la Bible dit que Dieu existe, et qu'il a créé tout ce qui existe dans l'univers. Après une telle affirmation, les autres événements qui sont décrits dans la Bible n'ont rien d'extraordinaire, par comparaison.
D'une part, nous ne faisons que respecter l'intention des auteurs bibliques. Luc par exemple commence son récit de la vie de Jésus ainsi : "Plusieurs personnes ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont passés parmi nous,d'après les rapports de ceux qui en ont été les témoins oculaires depuis le début et qui sont devenus des serviteurs de la Parole de Dieu. J'ai donc décidé à mon tour de m'informer soigneusement sur tout ce qui est arrivé depuis le commencement, et de te l'exposer par écrit de manière suivie, très honorable Théophile; ainsi, tu pourras reconnaître l'entière véracité des enseignements que tu as reçus."
Luc était historien et on peut être sûr qu'il croyait que tous ces événements s'étaient produits littéralement. Qu'ils soient arrivés ou non n'est pas en cause ici, mais si la question vous intéresse vous pouvez jeter un œil sur ces trois articles : 1, 2, et 3.
Cela vaut pour une large part des textes, on détermine l'intention de l'auteur en fonction du genre littéraire, et des indications de l'auteur lui-même. Certains textes restent plus énigmatiques, comme l'Ecclésiaste par exemple : est-ce une pièce de théâtre ? Une histoire ? Ou autre ? Difficile de savoir avec certitude.
D'autre part, la Bible dit que Dieu existe, et qu'il a créé tout ce qui existe dans l'univers. Après une telle affirmation, les autres événements qui sont décrits dans la Bible n'ont rien d'extraordinaire, par comparaison.
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