Traduction arrangée à partir du chapitre "The Burden of Potential", de Larry Osborne, dans le livre collaboratif "Measuring Up".
Nous ne devons jamais oublier que Jésus, au début de la trentaine, a apparemment sacrifié tous ses talents et ses opportunités de ministère pour une chose plus grande encore : l'obéissance à Dieu. Ou "accomplir la volonté de Dieu", appelez-ça comme vous voulez.
Evidemment, notre situation est rarement aussi tragique, et le prix à payer aussi grand, mais parfois nous devons faire des choix difficiles. Si le Maître veut que je fasse la plonge, peu importe que j'aie le potentiel pour être un virtuose. Ma place est dans la cuisine, pas dans un orchestre.
Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'on doive refuser chaque opportunité. Cependant pour obéir à Dieu il faut écouter sa voix attentivement.
La quête d'accomplissement personnel, pour remplir le potentiel que l'on croit voir en soi-même a tendance à confondre la réussite et la fidélité.
Nous savons tous qu'il y a une différence entre la définition du succès selon Dieu et selon le monde. Mais je me rends compte que plus je me concentre sur mon potentiel, et plus j'en viens à utiliser le dictionnaire du monde plutôt que celui de Dieu.
Dans notre culture, atteindre son potentiel a plus à voir avec un résultat tangible qu'avec la manière dont on agit. Quand on réfléchit à la manière de réaliser ou maximiser notre potentiel, on pense rarement au martyre. On ne pense pas non plus à des années de dur labeur dans un relatif anonymat. On pense à gagner, surmonter les obstacles, accroître des nombres, bref, à réussir.
Les gens "motivés" sont rarement motivés pour être bons. Ils sont motivés pour gagner. Cela vaut aussi pour les responsables d'église. Nous cherchons à réussir - plus de participation, plus de personnel, plus de ressources - souvent en supposant que réussir et être fidèle, c'est la même chose.
Il n'existe aucune sagesse, aucune compréhension, aucun projet qui puisse réussir contre la volonté de Dieu. "Le cheval est apprêté pour le jour du combat, mais la victoire appartient au Seigneur" (Prov. 21:30–31).
Evidemment, notre situation est rarement aussi tragique, et le prix à payer aussi grand, mais parfois nous devons faire des choix difficiles. Si le Maître veut que je fasse la plonge, peu importe que j'aie le potentiel pour être un virtuose. Ma place est dans la cuisine, pas dans un orchestre.
Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'on doive refuser chaque opportunité. Cependant pour obéir à Dieu il faut écouter sa voix attentivement.
La quête d'accomplissement personnel, pour remplir le potentiel que l'on croit voir en soi-même a tendance à confondre la réussite et la fidélité.
Nous savons tous qu'il y a une différence entre la définition du succès selon Dieu et selon le monde. Mais je me rends compte que plus je me concentre sur mon potentiel, et plus j'en viens à utiliser le dictionnaire du monde plutôt que celui de Dieu.
La pyramide de Maslow représente la hiérarchie des besoins humains, depuis les besoins physiologiques à la base jusqu'au "plein potentiel", au sommet.
Les gens "motivés" sont rarement motivés pour être bons. Ils sont motivés pour gagner. Cela vaut aussi pour les responsables d'église. Nous cherchons à réussir - plus de participation, plus de personnel, plus de ressources - souvent en supposant que réussir et être fidèle, c'est la même chose.
Il n'existe aucune sagesse, aucune compréhension, aucun projet qui puisse réussir contre la volonté de Dieu. "Le cheval est apprêté pour le jour du combat, mais la victoire appartient au Seigneur" (Prov. 21:30–31).
1 commentaires:
Et voici l'histoire de Dave (pour ceux qui lisent l'anglais), qui illustre tragiquement le danger de l'Evangile du "plein potentiel" pour la vie chrétienne :
"Dave was a gifted leader, though not a great preacher. During his second pastorate, he took a dead, inner-city church and turned it around. Under his guidance the church grew into a vibrant ministry, and attendance soared to over five hundred.
Then a call came from a large suburban church. Many things in him said stay: he was enjoying his ministry, his wife and kids were happy, the church was ecstatic with what Dave was doing. But his drive to be all that he could be in ministry won out. So he went.
The next five years were the worst of his life. He'd gotten in over his head. Of the two skills necessary to succeed in a large church — leadership and a strong pulpit presence — he had only one.
Before long, people began to leave, many of them parting with those famous last words, "I'm not being fed."
Dave was devastated. He'd seldom heard those words before. He'd been more than an adequate communicator in a smaller setting, where people could hear his words and watch his life. But in a setting where people knew only what they heard in the pulpit, he was in trouble.
Today, Dave is out of ministry — a victim of what I've come to call the Potential Trap.
Apparently, Dave is not alone. The results of one survey examining the personal and professional lives of clergy claimed that 50 percent of us feel unable to meet the needs of our jobs, and 70 percent of us say our self-esteem is lower now than when we first entered the ministry.
Something has gone terribly wrong. I don't believe for a moment that God has failed to equip half of us for the tasks he's called us to, or that 70 percent of us need our self-esteem lowered..."
(source : http://www.ctlibrary.com/lebooks/masteringministryspressurepoints/measuringup/mmpp01-1.html)
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