Suite à cet article informatif et neutre (!) sur le site Internet du journal Le Monde (merci Raison de Croire), de nombreuses personnes manifestent une forte hostilité et parfois une flagrante condescendance envers ceux qui cherchent à partager leur foi. Je cite :
"Cette forme de militantisme de l'au-delà est (...) amusante au début et lourdingue au fur et à mesure. Il y aura toujours des esprits simples pour relayer cette parole."
"Cette orientation religieuse, je la considère comme une secte. Ils cherchent les personnes vulnérables, les influencent."
Alors que dire ? Il est certain qu'il y a des dérives au sein des mouvements évangéliques, comme en politique, comme dans certains mouvements islamiques ou bouddhistes, ou encore dans certaines branches de l’Éducation Nationale, et j'en passe. Il est inutile de stigmatiser la foi, les abus sont toujours dus à l'homme. Par contre, pour être équitable, comptons aussi les points positifs et n'oublions pas que c'est la foi chrétienne qui a inspiré le plus d'avancement social dans l'histoire de l'humanité.
Cependant, là n'est pas la question, le problème de fond. Il s'agit de savoir si c'est une restriction de la liberté d'autrui que de lui présenter sa propre religion sous un jour positif, voire de lui proposer de la rejoindre. Nous avons l'idée fermement ancrée dans nos têtes que la religion est une question personnelle, privée, intime - et donc si quelqu'un aborde le sujet, on a l'impression qu'on pénètre par effraction notre vie intime.
Pourquoi ?
Avons-nous si peur du débat ? Sommes-nous si mal assurés de nos propres croyances que nous craignons de passer pour un idiot quand on en discute ? Ou pire, de se "laisser avoir" par le discours pernicieux de l'autre, qui ne cherche bien sûr qu'à nous convertir ? Depuis quand les questions de fond sont-elles censurée de l'échange entre deux personnes ?
"Cette forme de militantisme de l'au-delà est (...) amusante au début et lourdingue au fur et à mesure. Il y aura toujours des esprits simples pour relayer cette parole."
"Cette orientation religieuse, je la considère comme une secte. Ils cherchent les personnes vulnérables, les influencent."
Alors que dire ? Il est certain qu'il y a des dérives au sein des mouvements évangéliques, comme en politique, comme dans certains mouvements islamiques ou bouddhistes, ou encore dans certaines branches de l’Éducation Nationale, et j'en passe. Il est inutile de stigmatiser la foi, les abus sont toujours dus à l'homme. Par contre, pour être équitable, comptons aussi les points positifs et n'oublions pas que c'est la foi chrétienne qui a inspiré le plus d'avancement social dans l'histoire de l'humanité.
Cependant, là n'est pas la question, le problème de fond. Il s'agit de savoir si c'est une restriction de la liberté d'autrui que de lui présenter sa propre religion sous un jour positif, voire de lui proposer de la rejoindre. Nous avons l'idée fermement ancrée dans nos têtes que la religion est une question personnelle, privée, intime - et donc si quelqu'un aborde le sujet, on a l'impression qu'on pénètre par effraction notre vie intime.
Pourquoi ?
Avons-nous si peur du débat ? Sommes-nous si mal assurés de nos propres croyances que nous craignons de passer pour un idiot quand on en discute ? Ou pire, de se "laisser avoir" par le discours pernicieux de l'autre, qui ne cherche bien sûr qu'à nous convertir ? Depuis quand les questions de fond sont-elles censurée de l'échange entre deux personnes ?
1 commentaires:
Oui, et c'est souvent les gens qui ont une conviction forte qui accepteront de poursuivre la conversation! (Les sondages du dialogue véritas, nous apprennent beaucoup!)
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