Mais c'est quoi, cette religion qui te demande de suivre des règles impossibles, et qui ensuite te fait culpabiliser parce que tu n'y arrives pas ? Pourquoi tu n'arrêtes pas d'être chrétien ? Tu serais plus heureux !
Comme je l'ai déjà dit, il ne s'agit pas d'être heureux, mais juste.
Et je ne suis pas juste. Ces dix commandements, cette loi pourtant simple (surtout comparée à nos lois à nous), facile à retenir, je n'arrive pas à l'appliquer. Je suis trop égoïste pour m'y conformer.
Et pourtant, on n'a pas besoin d'être chrétien pour penser à la moitié de ces commandements. Personne n'aime ni ne veut qu'on lui vole, qu'on lui mente, qu'on le trompe, ou qu'on le tue. Tout le monde pense qu'il faut avoir un rythme de vie sain, et être reconnaissant pour ce qu'on a. C'est tellement évident, et pourtant personne ne traite autrui comme il aimerait être traité, et très peu de gens se traitent eux-mêmes comme ils le voudraient.
C'est cette évidence, cette loi inscrite dans le cœur humain, qui me condamne. Il ne s'agit pas de religion : cette loi me culpabilise parce que je suis coupable.
Alors pourquoi je m'inquiète de ça plutôt que de chercher à simplement être heureux ? Parce que je préfère chercher la vérité plutôt que le confort, être honnête envers moi-même plutôt que d'éluder ce genre de questions qui dérangent.
Et cette recherche m'a mené à Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie.
Le chemin, parce qu'en suivant l'exemple de Jésus, je suis sa loi. Et il me libère progressivement du mal que je fais (aux autres et à soi-même), en me transformant, et en me redonnant à cœur de me conformer à sa volonté.
La vérité, parce que Jésus est la seule réponse à cette question de la culpabilité : malgré la condamnation que je mérite pour avoir enfreint cette loi tant de fois, je suis pardonné parce que Jésus a subi la condamnation à ma place.
La vie, parce qu'en enfreignant la loi, je me sépare de Dieu, qui est la source de toute vie. Par Jésus, je retrouve cette connexion, et je reçois l'espérance de la vie éternelle aux côtés de Dieu.
13 décembre 2010
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