Dans le désert, il est un crime plus grave que le meurtre : c'est de savoir où il y a de l'eau, et le garder pour soi.
Si vous trouviez le secret du bonheur, la chose dont tout un chacun a besoin et recherche toute sa vie, ne voudriez-vous pas partager cela ? Avec les gens que vous aimez comme avec les gens que vous n'aimez pas, parce qu'après tout peut-être que si les gens étaient heureux ils arrêteraient de se faire du mal. Mais peut-être aussi tout simplement parce que vous leur voulez du bien.
Aussi ne voyez pas ici une volonté de prosélytisme. En fait, contrairement à ce que la plupart des gens pense, "convertir" est un verbe intransitif : on ne peut pas "convertir quelqu'un". C'est un verbe réfléchi : on "se convertit". La seule personne à pouvoir vous faire choisir quoi que ce soit, à vous faire changer d'avis, c'est vous. Il est de ma responsabilité de vous dire que j'ai trouvé de l'eau dans le désert, il est de votre ressort de voir ce que vous voulez faire de cette information.
Voyez plutôt ici une volonté d'évangélisation. Et comme je sais que les grands mots font peur, je vais définir le terme : évangéliser, c'est parler de l'évangile, soit la vie et l'œuvre de Jésus.
***
Un ami de mon grand-oncle, qui se déclare athée, libre-penseur, et altruiste, me disait récemment :
"Je suis allé à Lourdes. A un moment, l'évêque, ou que sais-je - il avait une grande robe - a défilé avec un cortège dans la rue. Tout le monde s'est agenouillé. Pas moi. Moi j'en n'ai rien à faire de toutes ces simagrées. Et après qu'il soit passé, je sens une main qui me tire vers le bas, derrière moi. C'était une vieille dame qui n'arrivait pas à se relever. Alors je l'ai empoignée et je l'ai remise sur ses jambes. Dieu vous bénisse, qu'elle me dit ! Et alors, je lui dis, et où est-ce qu'il est, Dieu ? Il est pas avec l'évêque, là, lui il n'en a rien à faire que vous ne puissiez pas vous relever."
Je suis tout-à-fait d'accord avec lui. En fait, Jésus lui-même aurait été tout-à-fait d'accord avec lui. Alors pourquoi un tel fossé entre cet homme et Jésus ?
Je crois que l'Église Catholique, et plus largement la société, ne donne pas une image fidèle de qui était Jésus. Je ne vais pas casser du sucre sur le dos des catholiques, mais je voudrais simplement faire une différence entre le christianisme et l'Église Catholique. Le christianisme c'est une relation personnelle avec Dieu, l'Église Catholique c'est une institution qui prétend représenter et agir pour Dieu sur terre.
Je voudrais vous encourager à vous intéresser au christianisme. A Jésus, à l'évangile. Je voudrais vous encourager à ne plus vous contenter de ce que l'on vous dit de penser de Dieu, de la Bible, du christianisme.
***
Alors voici mon invitation : parlons-en.
Évidemment, je vous encourage aussi à lire l'Évangile par vous-même, mais je comprends que ça peut-être un peu fastidieux si vous n'y avez pas d'intérêt particulier. Voilà pourquoi je me propose d'être un intermédiaire temporaire, à travers lequel il vous sera peut-être plus facile de poser les questions qui vous embêtent le plus par rapport à tout ça.
Je vous encourage aussi à rechercher non pas ce qui vous plaît, mais la vérité. En sachant que la vérité peut ne pas correspondre à ce que vous aimeriez croire. J'entends beaucoup de gens me dire qu'ils pensent que la vie est comme ci, ou comme ça, mais ils sont incapables de me dire pourquoi ils croient cela. Je ne peux que vous encourager à savoir ce que vous croyez, et pourquoi vous croyez cela.
Libre à vous de me contacter par e-mail pour accepter mon offre, libre à vous de l'ignorer.
5 septembre 2009
Que faire quand on croise un mendiant
Je me suis longtemps posé la question. Et je m'en suis longtemps voulu de ne pas avoir la réponse.
Donner de l'argent ? Et comment être sûr que ça va aider la personne ? Si c'est pour acheter des cigarettes ou de l'alcool, ou que sais-je encore, à quoi bon ? D'autant que parfois des gens demandent l'aumône alors qu'ils n'en ont pas besoin. Mais vaut-il mieux risquer de donner à quelqu'un qui n'en a pas besoin, ou risquer de ne pas donner à quelqu'un qui en a vraiment besoin ? J'ai fait les deux, mais ça ne m'a pas apporté la paix.
Donner de la nourriture ? Oui, pourquoi pas. Mais ensuite quoi ? Je l'ai fait, mais après coup je repartais. Je ne me voyais pas engager la discussion avec quelqu'un qui était en train de manger. Et surtout, que dire ? "Jésus t'aime ?" ... peut-être, mais franchement je ne sais pas comment ça serait reçu.
Prier ? Oui, bien sûr. Je prie à chaque fois que je vois quelqu'un dans le besoin, à chaque fois que je traverse une ville, même. Pour que la ou les personnes trouvent Dieu, qu'Il se manifeste dans leur vie, qu'ils répondent à Son appel. Mais après ? Des prières de circonstances ne permettent pas un suivi, et cela non plus n'apporte pas forcément la satisfaction d'avoir correctement servi Dieu.
Ma conscience, extrémiste religieuse, me disait que je n'en faisais jamais assez pour ces pauvres, que pour vraiment les aider je devrais m'engager à fond, les ramener chez moi, les nourrir, les vêtir, les amener à l'Église, les aider à se réintégrer dans la société. Mais soyons francs, aider les gens comme ça, ça ne s'improvise pas. Alors il y a des structures au sein de la société pour faire ça. Le mieux serait peut-être de s'engager auprès de la soupe populaire par exemple ?
J'ai longtemps prié pour que Dieu me donne la réponse. Qu'il me donne le courage d'engager la conversation, que Son Esprit Saint m'inspire les mots justes... mais à chaque fois je me retrouve à faire autre chose, je "n'ai pas le temps", je ne prends pas le temps... Et rien ne se passe, alors je me contente de prier.
Puis aujourd'hui je lisais le numéro d'août 2009 de Question Suivante : "Existe-t-il une économie chrétienne ?". J'y ai trouvé la citation biblique suivante, qui m'a inspiré, délivré, et enfin apporté la certitude d'avoir entendu la réponse de Dieu. Je tenais à la partager avec vous :
"Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille.
Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes."
Luc 14:12-14
Alors, voilà, rien ne dit que vous aurez forcément les moyens au moment où vous croiserez la personne (vous êtes pour la plupart des étudiants), ni que la personne acceptera votre offre, mais voici une suggestion : invitez-la à manger. Chez vous, au resto (le resto étant un endroit neutre qui risque moins de faire peur), ou même là dans la rue, si c'est quelqu'un que vous croisez tous les jours, apportez deux sandwichs avec vous à la pause repas et mangez avec elle.
Avec le repas la conversation viendra naturellement. Et puis, quel meilleur exemple (biblique qui plus est) de la communion fraternelle ? Présentez-vous, cherchez à connaître l'autre. Plus vous connaîtrez la personne et plus il vous sera facile de prier pour elle.
Voilà ce que Dieu m'a révélé aujourd'hui, et voilà mon exhortation pour vous. Je compte mettre ça en pratique dès que possible.
Si vous avez d'autres idées ou des commentaires, n'hésitez pas.
Donner de l'argent ? Et comment être sûr que ça va aider la personne ? Si c'est pour acheter des cigarettes ou de l'alcool, ou que sais-je encore, à quoi bon ? D'autant que parfois des gens demandent l'aumône alors qu'ils n'en ont pas besoin. Mais vaut-il mieux risquer de donner à quelqu'un qui n'en a pas besoin, ou risquer de ne pas donner à quelqu'un qui en a vraiment besoin ? J'ai fait les deux, mais ça ne m'a pas apporté la paix.
Donner de la nourriture ? Oui, pourquoi pas. Mais ensuite quoi ? Je l'ai fait, mais après coup je repartais. Je ne me voyais pas engager la discussion avec quelqu'un qui était en train de manger. Et surtout, que dire ? "Jésus t'aime ?" ... peut-être, mais franchement je ne sais pas comment ça serait reçu.
Prier ? Oui, bien sûr. Je prie à chaque fois que je vois quelqu'un dans le besoin, à chaque fois que je traverse une ville, même. Pour que la ou les personnes trouvent Dieu, qu'Il se manifeste dans leur vie, qu'ils répondent à Son appel. Mais après ? Des prières de circonstances ne permettent pas un suivi, et cela non plus n'apporte pas forcément la satisfaction d'avoir correctement servi Dieu.
Ma conscience, extrémiste religieuse, me disait que je n'en faisais jamais assez pour ces pauvres, que pour vraiment les aider je devrais m'engager à fond, les ramener chez moi, les nourrir, les vêtir, les amener à l'Église, les aider à se réintégrer dans la société. Mais soyons francs, aider les gens comme ça, ça ne s'improvise pas. Alors il y a des structures au sein de la société pour faire ça. Le mieux serait peut-être de s'engager auprès de la soupe populaire par exemple ?
J'ai longtemps prié pour que Dieu me donne la réponse. Qu'il me donne le courage d'engager la conversation, que Son Esprit Saint m'inspire les mots justes... mais à chaque fois je me retrouve à faire autre chose, je "n'ai pas le temps", je ne prends pas le temps... Et rien ne se passe, alors je me contente de prier.
Puis aujourd'hui je lisais le numéro d'août 2009 de Question Suivante : "Existe-t-il une économie chrétienne ?". J'y ai trouvé la citation biblique suivante, qui m'a inspiré, délivré, et enfin apporté la certitude d'avoir entendu la réponse de Dieu. Je tenais à la partager avec vous :
"Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille.
Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes."
Luc 14:12-14
Alors, voilà, rien ne dit que vous aurez forcément les moyens au moment où vous croiserez la personne (vous êtes pour la plupart des étudiants), ni que la personne acceptera votre offre, mais voici une suggestion : invitez-la à manger. Chez vous, au resto (le resto étant un endroit neutre qui risque moins de faire peur), ou même là dans la rue, si c'est quelqu'un que vous croisez tous les jours, apportez deux sandwichs avec vous à la pause repas et mangez avec elle.
Avec le repas la conversation viendra naturellement. Et puis, quel meilleur exemple (biblique qui plus est) de la communion fraternelle ? Présentez-vous, cherchez à connaître l'autre. Plus vous connaîtrez la personne et plus il vous sera facile de prier pour elle.
Voilà ce que Dieu m'a révélé aujourd'hui, et voilà mon exhortation pour vous. Je compte mettre ça en pratique dès que possible.
Si vous avez d'autres idées ou des commentaires, n'hésitez pas.
4 septembre 2009
L'apologétique pour les nuls
Voici quelques liens et ouvrages qui pourront intéresser les gens qui s'intéressent à l'apologétique, c'est-à-dire la défense raisonnée de la foi chrétienne.
Mais rappelons tout d'abord que l'apologétique n'est pas une baguette magique qui convertit les gens. C'est un moyen d'établir par la raison que le "système Chrétien" se tient (on peut aussi établir ça par l'expérience en le vivant chaque jour, ne l'oubliez pas). Ensuite, c'est aux gens de voir s'ils peuvent accepter ce système comme "vrai" ou pas.
Le mieux dans ce cas-là à mon avis est de leur recommander d'essayer, au pire s'ils se rendent compte que ce n'est pas vrai ils pourront toujours faire demi-tour... Souvent les gens disent qu'ils ne peuvent pas "essayer", ils ont besoin d'être convaincus avant de s'engager, selon eux, mais ce n'est pas vrai. En fait ils s'engagent tous les jours dans des systèmes dont ils ne sont pas forcément convaincus de la fiabilité, mais ils ne s'en rendent pas toujours compte. Enfin bref.
Voici les ressources :
- Un texte qui reprend 4 faits historiques (avec sources Bibliques et extra-Bibliques) pour démontrer la probabilité de la résurrection de Jésus.
- L'argument le plus complet et le plus simple (à mon avis) qui peut amener à supposer non seulement l'existence d'un dieu, mais d'un dieu qui ressemble fortement au Dieu de la Bible, à partir de constatations empiriques sur la nature humaine.
- "Jésus, la parole est à la défense", l'histoire vraie d'un journaliste célèbre et reconnu dans son milieu dont la femme se convertit au Christianisme, et contre toutes les attentes de son mari, devient beaucoup plus heureuse et agréable à vivre. Il décide donc de mener l'enquête : la Bible est-elle fiable ? Il veut prouver que non, mais finira par se convertir.
- "Letters from a Skeptic" (en cours de traduction en français). L'échange épistolaire entre un fils qui enseigne l'apologétique et son père de 77 ans, élevé catholique mais qui a perdu la foi suite à la mort de sa femme. Le fils invite son père à une discussion sans tabou sur la foi, Dieu et le Christianisme. Une trentaine de questions auxquelles le fils répond du mieux qu'il peut jusqu'à la conversion de son père, trois ans plus tard.
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Mais rappelons tout d'abord que l'apologétique n'est pas une baguette magique qui convertit les gens. C'est un moyen d'établir par la raison que le "système Chrétien" se tient (on peut aussi établir ça par l'expérience en le vivant chaque jour, ne l'oubliez pas). Ensuite, c'est aux gens de voir s'ils peuvent accepter ce système comme "vrai" ou pas.
Le mieux dans ce cas-là à mon avis est de leur recommander d'essayer, au pire s'ils se rendent compte que ce n'est pas vrai ils pourront toujours faire demi-tour... Souvent les gens disent qu'ils ne peuvent pas "essayer", ils ont besoin d'être convaincus avant de s'engager, selon eux, mais ce n'est pas vrai. En fait ils s'engagent tous les jours dans des systèmes dont ils ne sont pas forcément convaincus de la fiabilité, mais ils ne s'en rendent pas toujours compte. Enfin bref.
Voici les ressources :
- Un texte qui reprend 4 faits historiques (avec sources Bibliques et extra-Bibliques) pour démontrer la probabilité de la résurrection de Jésus.
- L'argument le plus complet et le plus simple (à mon avis) qui peut amener à supposer non seulement l'existence d'un dieu, mais d'un dieu qui ressemble fortement au Dieu de la Bible, à partir de constatations empiriques sur la nature humaine.
- "Jésus, la parole est à la défense", l'histoire vraie d'un journaliste célèbre et reconnu dans son milieu dont la femme se convertit au Christianisme, et contre toutes les attentes de son mari, devient beaucoup plus heureuse et agréable à vivre. Il décide donc de mener l'enquête : la Bible est-elle fiable ? Il veut prouver que non, mais finira par se convertir.
- "Letters from a Skeptic" (en cours de traduction en français). L'échange épistolaire entre un fils qui enseigne l'apologétique et son père de 77 ans, élevé catholique mais qui a perdu la foi suite à la mort de sa femme. Le fils invite son père à une discussion sans tabou sur la foi, Dieu et le Christianisme. Une trentaine de questions auxquelles le fils répond du mieux qu'il peut jusqu'à la conversion de son père, trois ans plus tard.
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21 août 2009
Croyance et Raison
Souvent les gens sont étonnés de constater que "j'ai pensé à tout" quand ils me posent des questions sur ma croyance en Dieu. Ce n'est pas forcément le cas, je ne peux pas avoir toutes les réponses, mais je passe régulièrement du temps à y réfléchir.
Pourquoi ? Parce que ça a une influence primordiale dans ma vie, et je dois donc m'assurer de la fiabilité de ce que je crois être vrai, et de ce en quoi je crois, en toutes circonstances, parce que mes croyances définissent mes valeurs, et mes valeurs conditionnent mes actes, en toutes circonstances.
Or je crois que c'est le cas pour tout le monde.
Croyances => Valeurs => Actes.
Il est donc très important de savoir ce que l'on croit être vrai et ce en quoi l'on croit, mais ce n'est pas le plus difficile. Ce qui est vraiment le plus important ici c'est de savoir pourquoi on croit.
Deux exemples simples : si vous croyez que la vérité n'existe pas ou qu'elle est propre à chaque personne ou culture, en gros que "chacun a sa vérité", il vous faut savoir que cette idée n'est pas née dans votre tête. En fait, c'est un idée qui est présentée partout autour de vous, dans les films, dans les livres, dans les media, dans tout ce qui influence votre manière de voir la vie. C'est le fruit de la philosophie postmoderne.
Alors, pensez-vous que la vérité est multiple parce que vous y avez vraiment réfléchi, ou pensez-vous que la vérité est multiple parce que tout ce qui vous entoure, et tous ceux qui vous entourent, le disent ?
Si vous croyez que la science et la raison s'opposent à la religion et à la superstition, et que ces premières sont indispensables à l'homme tandis que ces dernières sont néfastes, vous êtes tout aussi tributaires d'une pensée dite moderne.
L''ère moderne avait apporté depuis le 18e siècle la philosophie moderne, et cette dernière est en passe d'être oubliée aujourd'hui (étant donné les guerres intestines de la science d'une part et l'émergence de nouvelles "spiritualités" d'autre part), bien que pendant 4 siècles des gens soient convaincus d'avoir trouvé une vision "juste" du monde.
Je ne dis pas que toutes les époques qui nous ont précédé ont tort, je pense que la vérité existe, et qu'elle se trouve quelque part au milieu de tout ça. Mais je sais pourquoi je pense ça, et je sais que c'est le fruit de ma réflexion et de mon expérience, et pas simplement l'influence d'une mode philosophique qui nous est rabâchée à chaque instant.
Pourquoi ? Parce que ça a une influence primordiale dans ma vie, et je dois donc m'assurer de la fiabilité de ce que je crois être vrai, et de ce en quoi je crois, en toutes circonstances, parce que mes croyances définissent mes valeurs, et mes valeurs conditionnent mes actes, en toutes circonstances.
Or je crois que c'est le cas pour tout le monde.
Croyances => Valeurs => Actes.
Il est donc très important de savoir ce que l'on croit être vrai et ce en quoi l'on croit, mais ce n'est pas le plus difficile. Ce qui est vraiment le plus important ici c'est de savoir pourquoi on croit.
Deux exemples simples : si vous croyez que la vérité n'existe pas ou qu'elle est propre à chaque personne ou culture, en gros que "chacun a sa vérité", il vous faut savoir que cette idée n'est pas née dans votre tête. En fait, c'est un idée qui est présentée partout autour de vous, dans les films, dans les livres, dans les media, dans tout ce qui influence votre manière de voir la vie. C'est le fruit de la philosophie postmoderne.
Alors, pensez-vous que la vérité est multiple parce que vous y avez vraiment réfléchi, ou pensez-vous que la vérité est multiple parce que tout ce qui vous entoure, et tous ceux qui vous entourent, le disent ?
Si vous croyez que la science et la raison s'opposent à la religion et à la superstition, et que ces premières sont indispensables à l'homme tandis que ces dernières sont néfastes, vous êtes tout aussi tributaires d'une pensée dite moderne.
L''ère moderne avait apporté depuis le 18e siècle la philosophie moderne, et cette dernière est en passe d'être oubliée aujourd'hui (étant donné les guerres intestines de la science d'une part et l'émergence de nouvelles "spiritualités" d'autre part), bien que pendant 4 siècles des gens soient convaincus d'avoir trouvé une vision "juste" du monde.
Je ne dis pas que toutes les époques qui nous ont précédé ont tort, je pense que la vérité existe, et qu'elle se trouve quelque part au milieu de tout ça. Mais je sais pourquoi je pense ça, et je sais que c'est le fruit de ma réflexion et de mon expérience, et pas simplement l'influence d'une mode philosophique qui nous est rabâchée à chaque instant.
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